Ce petit accessoire que tous les automobilistes achètent est interdit et peut vous couter 750 euros d’amende

Les automobilistes doivent faire attention à la façon dont ils accessoirisent leur voiture. Cette pratique illégale peut coûter très cher.

Voir le sommaire Ne plus voir le sommaire

En France, les automobilistes sont fréquemment confrontés à des amendes pour diverses infractions, majoritairement liées au non-respect du Code de la route. D’ailleurs, cette pratique peut vous coûter une lourde amende.

Les automobilistes face aux sanctions

De nombreuses sanctions pendent au nez des automobilistes. Elles visent à garantir la sécurité routière et à responsabiliser les conducteurs.

L’une des infractions les plus courantes est l’excès de vitesse. Avec l’installation massive de radars automatiques sur les routes et autoroutes, de nombreux conducteurs reçoivent des amendes pour avoir dépassé les limitations.

Parfois de quelques kilomètres par heure. Ces excès entraînent des amendes allant de 68 € (pour un dépassement inférieur à 20 km/h) à plusieurs centaines d’euros en cas de vitesse largement excessive, en plus d’un retrait de points de permis de conduire.

Le non-respect des feux de signalisation ou des stops constitue une autre source fréquente d’amendes. Passer un feu rouge ou ne pas marquer l’arrêt imposé entraîne une sanction de 135 € et le retrait de 4 points sur le permis de conduire.

Ce type d’infraction se voit souvent détecté par des caméras de surveillance urbaine. L’usage du téléphone au volant se veut aussi également sanctionné de manière stricte.

Ce produit acheté tous les jours par des automobilistes est interdit et peut vous couter 750 euros d’amende

Tenir son téléphone en main, même à l’arrêt, peut coûter 135 € et 3 points de permis. L’interdiction concerne aussi les écouteurs et oreillettes, sauf pour les dispositifs Bluetooth intégrés.

De lourdes sanctions

Le stationnement irrégulier génère un nombre important d’amendes, en particulier dans les grandes villes où les espaces se voient limités. Les infractions incluent le stationnement en double file.

À voir Une lourde amende pour tous les automobilistes avec cette nouvelle règle du Code de la route

Mais aussi sur des places réservées aux personnes handicapées ou dans des zones de livraison. Les montants varient selon les communes, mais ils peuvent atteindre 135 € dans certains cas.

D’autres infractions fréquentes incluent le non-port de la ceinture de sécurité, le défaut d’assurance obligatoire. Et l’absence de contrôle technique à jour.

Le non-respect de ces obligations peut entraîner des sanctions financières importantes. Parfois accompagnées d’immobilisation du véhicule d’un automobiliste.

Enfin, des comportements dangereux comme les dépassements interdits, l’oubli des clignotants ou la conduite en état d’ébriété ou de stupéfiants se voient lourdement pénalisés. Ces infractions mettent en danger non seulement le conducteur.

Mais aussi les autres usagers de la route. Ces amendes rappellent l’importance du respect des règles pour assurer une conduite responsable et sécuritaire.

Elles participent ainsi à financer des campagnes de prévention et des infrastructures routières. D’ailleurs, une pratique courante chez les automobilistes se voit sanctionnée.

Sur les routes, il n’est pas rare de voir des véhicules arborant le drapeau breton ou la tête de Maure corse sur leurs plaques d’immatriculation. Cette personnalisation se veut une conséquence directe du système d’immatriculation introduit en 2009.

Automobilistes, gare aux stickers sur votre voiture

Depuis, les propriétaires peuvent donc choisir le numéro de département et le logo régional à afficher sur leurs plaques. Cependant, cette liberté est encadrée par une réglementation stricte.

Avant 2009, le code départemental faisait partie intégrante du numéro d’immatriculation et correspondait obligatoirement au lieu de résidence de l’automobiliste. En cas de déménagement ou de vente, un changement de plaques était nécessaire.

À voir Cette vignette obligatoire pour continuer à circuler en voiture, les automobilistes concernés

Aujourd’hui, l’immatriculation d’un véhicule reste donc inchangée tout au long de sa vie. Elle se compose d’une série alphanumérique : deux lettres, un tiret, trois chiffres, un autre tiret, puis deux lettres, offrant jusqu’à 289 341 840 combinaisons possibles.

Pour éviter les ambiguïtés, des lettres (I, O et U) ne se voient donc pas utilisées, et la combinaison SS se veut interdite afin de respecter le Code pénal. Selon l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS), ce système garantit environ 70 ans de gestion des immatriculations.

Le choix du département et du logo régional se veut réglementé. Ces éléments doivent être intégrés directement dans les plaques et ne peuvent pas être modifiés ou remplacés par des autocollants, même si ces derniers sont largement disponibles en ligne à bas prix.

Un arrêté du 9 février 2009 stipule qu’il est interdit d’altérer les plaques d’immatriculation ou d’y ajouter des éléments. Cette disposition a fait l’objet d’une confirmation par la Cour de cassation le 16 décembre 2020, qui a jugé illégaux les autocollants modifiant les plaques.

Afficher un autocollant, par exemple pour montrer votre attachement à la Corse ou à votre équipe de football préférée, peut vous exposer à une amende de quatrième classe de 135 euros. Elle peut aller jusqu’à 750 euros en cas de majoration.

Crédit photo © DivertissonsNous


Vous aimez cet article ? Partagez !