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Les consommateurs n’en auront pas fini avec l’inflation en 2025. Une nouvelle hausse des prix dans les enseignes de supermarché pourraient encore faire flamber le budget alloué aux courses !
Vers un pouvoir d’achat retrouvé en 2025 ?
Avec la nouvelle année 2025, on aurait pu croire que l’inflation allait enfin laisser du répit aux ménages les plus impactés par la perte du pouvoir d’achat. Mais ce ne sera hélas pas le cas. Cette année encore, les prix devraient impacter fortement les dépenses des Français.
Néanmoins, il ne fait aucun doute que l’inflation tend à ralentir depuis déjà plusieurs mois. La ministre du Budget, Amélie de Montchalin, a déclaré ce mois-ci au micro de TF1 que le gouvernement visait une inflation de 1,4 %. Loin donc d’une hausse des prix de 5,2 % en 2022, au moment de l’éclatement de la guerre en Ukraine.
Mais cette baisse suffira-t-elle pour que tout le monde s’y retrouve ? Que ce soit pour faire leurs courses en supermarché, pour payer leurs factures ou pour faire de l’essence… Les budgets les plus serrés auront certainement encore du mal à faire des économies cette année.
Pour réussir à en faire, les consommateurs devront donc encore partir à la chasse aux bonnes affaires. Promotions, soldes, prix cassés, déstockages… Voici les quelques leviers sur lesquels s’appuyer pour réussir à maintenir son budget en temps de crise.
Pour donner un coup de pouce aux ménages les plus impactés, les enseignes de supermarché ne sont pas en reste. Les entreprises de la grande distribution sont actuellement en pleines négociations avec les industriels pour obtenir des prix à la baisse. Mais le bras de fer est loin d’être gagné, comme l’a fait savoir Thierry Cotillard, le président des Mousquetaires.
Les patrons des enseignes de supermarché se mettent en colère
Ce dernier a récemment exprimé son mécontentement concernant ces tractations au micro de France Info. Thierry Cotillard pointe notamment du doigt une hausse des prix « totalement décorrélée de la réalité économique ». Dans certains cas, cette augmentation se hisserait jusqu’à 24 %.
Même son de cloche du côté de chez Leclerc où l’on voit rouge ! Ce 8 janvier, c’est cette fois Michel-Édouard Leclerc qui a fait aussi état de sa colère envers certains industriels qui ont revu leurs prix à la hausse. « Des marques ont vraiment déconné. Nous allons chercher des baisses », a fait savoir le PDG au micro de BFM TV.
Pour Dominique Schelcher, le président des enseignes Système U, il existe une grande disparité entre les petits et les grands fournisseurs.
Ce dernier a indiqué lors d’un entretien sur RMC que les petites entreprises, sont souvent « plus raisonnables » et « proposent des hausses de prix modérées ». Ces derniers oscilleraient autour de 3 %, tandis que certaines grandes marques n’hésitent pas à exiger des hausses de 8 % et plus.
Des prix qui se répercutent après coup au supermarché, afin que l’enseigne distributrice puisse réaliser ses propres. Pour justifier ses hausses de prix, les industriels font valoir les coûts de production de certains produits. C’est le cas par exemple du cacao qui connait une hausse exponentielle depuis plusieurs mois en raison des mauvaises récoltes.
C’était aussi le cas ces dernières années avec l’huile d’olive, frappée par une sévère pénurie. Pour faire des économies à la caisse de votre supermarché, il faudra donc encore la jouer serré. Voire peut-être à renoncer à l’achat de certaines denrées pour réussir à boucler votre budget.
Crédit photo © DivertissonsNous
