CAF et MSA: critères et conditions pour toucher les primes de 1066 et 2 132 euros en 2025

L'année 2025 sera-t-elle celle des primes ? La CAF va accorder plusieurs montants à des familles selon certaines conditions.

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En 2024, les allocataires de la CAF en France ont bénéficié de plusieurs primes et revalorisations visant à soutenir financièrement les ménages modestes. Mais deux d’entre elles se verront accordées aux parents en 2025.

La CAF accorde de nombreuses primes en 2025

À compter du 1ᵉʳ avril 2024, une revalorisation de 4,6 % a été appliquée à diverses prestations sociales. Et ce, en prenant en compte le niveau d’inflation estimé par l’INSEE à 4,9 % sur les 12 mois précédents.

Les nouveaux montants sont entrés en vigueur le 6 mai 2024. Les principales aides concernées incluent le Revenu de Solidarité Active (RSA), dont le montant forfaitaire pour une personne seule a été porté à 635,71 € par mois.

Quant à la prime d’activité, le montant forfaitaire pour une personne seule sans enfant a été fixé à 622,63 € par mois. Lee montant de base des allocations familiales pour deux enfants à charge a été revalorisé.

Avec des majorations pour chaque enfant supplémentaire. L’Allocation aux Adultes Handicapés a vu son montant maximal ajusté en conséquence.

La Prime de Noël a fait l’objet d’un versement à partir du 17 décembre 2024 aux bénéficiaires du RSA, de l’Allocation de Solidarité Spécifique (ASS). Ou de l’Allocation Équivalent Retraite (AER). Au titre du mois de novembre 2024.

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Pour ceux dont le droit à ces aides a débuté en décembre 2024, le versement a eu lieu en janvier 2025. Le montant de la Prime de Noël variait, quant à lui, en fonction de la composition du foyer.

Des aides pour les parents

En France, de nombreuses aides et primes existent pour les parents. Et parmi elles, on peut citer la PAJE (Prestation d’Accueil du Jeune Enfant).

Elle regroupe ainsi plusieurs aides destinées à soutenir financièrement les familles dans les premières années suivant l’arrivée d’un enfant. Parmi elles, la prime de naissance ou d’adoption.

Cette aide vise à couvrir les dépenses liées à l’arrivée d’un enfant. Le montant se veut de 1 066,30 € pour une naissance, et 2 132,58 € pour une adoption. Elle se voit versée sous conditions de ressources et adaptée au nombre d’enfants à charge.

Même son de cloche pour l’Allocation de base. Destinée à financer les besoins quotidiens des enfants de moins de 3 ans, ses montants sont de 190 € par mois à taux plein ou 95 € à taux réduit.

Mais, sachez qu’une seule allocation se voit attribuée par famille, sauf en cas de naissances multiples. Quant au complément de libre choix du mode de garde (CMG), ce dernier aide donc les familles à compenser les coûts de garde d’enfants de moins de 6 ans.

Les montants varient en fonction des revenus, du mode de garde choisi (assistante maternelle, garde à domicile, micro-crèche). Mais aussi du nombre d’enfants.

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Des primes adaptées aux besoins de tous

Pour une assistante maternelle, les plafonds se voient fixés à 47 € nets par jour et par enfant. L’éligibilité à la PAJE dépend ainsi de plusieurs critères.

À commencer par l’âge de l’enfant. En effet, il doit être âgé de moins de 3 ans. Les plafonds varient selon la composition familiale et par exemple, pour un couple avec un enfant à charge, les revenus ne doivent pas dépasser 48 186 € (ou 36 461 € si un seul revenu).

Ces plafonds augmentent avec le nombre d’enfants à charge (ex. : 55 478 € pour un couple bi-actif avec deux enfants). Les parents doivent déclarer une grossesse ou une adoption et remplir des formulaires spécifiques disponibles sur les sites de la CAF ou de la MSA.

En France, la prime de la PAJE peut se cumuler avec d’autres allocations, comme les allocations familiales. Mais pas avec certains dispositifs pour parents au chômage ou bénéficiant d’autres aides.

À partir de décembre 2025, les familles monoparentales pourront bénéficier du CMG jusqu’aux 12 ans de l’enfant. De même, une réforme prévue en juillet 2025 vise à simplifier l’accès au CMG et à garantir une prise en charge plus équitable.

Le PreParE, qui remplace le complément de libre choix d’activité (CLCA), continue de soutenir les parents ayant cessé ou réduit leur activité professionnelle pour s’occuper de leur enfant. Grâce à ces évolutions, elle reste donc un dispositif pour accompagner les familles.

Crédit photo © DivertissonsNous


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