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Cela fait plusieurs années déjà que les Français se retrouvent dans une situation financière très difficile. Il faut dire que l’inflation a clairement mis à mal leur pouvoir d’achat. Pourtant, il existe des aides de France Travail ou encore de la CAF que beaucoup ne réclament pas.
Des aides non réclamées
De nombreuses aides sociales sont disponibles pour les Français. En revanche, une grande partie de ces derniers ne les réclament pas. C’est notamment le cas avec le chèque énergie. il s’agit d’une aide qui a vu le jour en 2018 et qui permet aux ménages d’alléger leur facture d’énergie.
Avec un montant compris entre 48 et 277 euros, cette aide s’attribue chaque année à environ 5,6 millions de foyers. Mais, près de 900 000 ménages éligibles ne l’ont pas demandé en 2023. Pourtant, les démarches restent assez simples.
Cette aide se renouvelle d’ailleurs chaque année. Elle reste indispensable pour alléger les charges des familles modestes. En revanche, elle reste trop souvent méconnue ou oubliée. Certains Français oublient aussi de réclamer une aide à France Travail.
Il s’agit de l’assurance chômage. Cette aide a pour but d’indemniser les personnes en fin de contrat qui remplissent certaines conditions. S’ils n’ont pas quitté volontairement leur travail et qu’ils ont travaillé au moins 6 mois, ils peuvent toucher cette aide.
Malgré son importance, un rapport de la Dares publié en octobre 2022 a révélé que « entre 25 et 42 % des salariés éligibles ne recourent pas à l’assurance chômage ». Sachez tout de même qu’il est facile de la demander à France Travail.
Cette aide de France Travail souvent oubliée
Pourtant, ce taux de non-recours moyen de 30 % montre les failles du système. Certains craignent la stigmatisation et décident donc de ne pas demander cette aide. Cependant, cette dernière pourrait faciliter la vie des personnes concernées.
Il y a une autre aide souvent oubliée des Français. Comme l’assurance chômage versée par France Travail, certains oublient de réclamer le Revenu de Solidarité Active (RSA). C’est une aide qui garantit un revenu minimum aux actifs de plus de 25 ans sans ressources.
En 2023, son montant débutait à 607,75 euros pour une personne seule et atteignait 911,63 euros pour un couple. Mais encore une fois, les personnes éligibles ne demandent pas cette aide.
Selon une étude de la Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (Drees), un tiers des foyers éligibles au RSA ne le demandent pas chaque trimestre. Ce taux de non-recours s’estime à environ 34 %.
Les Français passent à côté de ces coups de pouce
Depuis le 1ᵉʳ janvier 2024, cette prestation a d’ailleurs évolué. Elle se conditionne désormais à 15 heures d’activité hebdomadaire. Sachez donc que chaque bénéficiaire doit s’inscrire auprès de France Travail.
À voir France Travail: le calendrier des paiements et de l’actualisation en 2025
Cette mesure vise à renforcer l’accompagnement des demandeurs. En revanche, elle risque de compliquer encore l’accès à cette aide. Une autre aide oubliée des seniors cette fois-ci : le minimum vieillesse.
Le minimum vieillesse, sous forme de l’Aspa (Allocation de solidarité aux personnes âgées) ou de l’ASV (Allocation supplémentaire vieillesse), complète les faibles retraites. En 2023, 723 000 personnes en bénéficiaient, soit une hausse de 4,6 % par rapport à l’année précédente.
Malgré cela, le taux de non-recours reste alarmant. En effet, sachez qu’environ une personne sur deux qui pourrait y prétendre. Pourtant, elle ne fait pas la démarche. Ce manque à gagner se montre assez préoccupant pour les retraités qui vivent en grande précarité.
Crédit photo © DivertissonsNous
