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La réforme de l’AAH permet à certains allocataires de recevoir 237 euros de plus chaque mois. Cette hausse concerne surtout les personnes dont l’AAH était réduite à cause des revenus du conjoint. Avec cette réforme, leur autonomie financière s’améliore, rendant l’aide plus juste et mieux adaptée à leur situation personnelle.
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Déconjugalisation de l’AAH : un tournant pour les bénéficiaires
Depuis octobre 2023, l’AAH est calculée sans tenir compte des revenus du conjoint. Avant cette réforme, les revenus du partenaire réduisaient l’allocation, ce qui mettait de nombreux bénéficiaires en difficulté financière. Ce mode de calcul les obligeait à dépendre de leur conjoint pour subvenir à leurs besoins.
Désormais, seule la situation financière du bénéficiaire est prise en compte. Ce changement permet à 200 000 foyers d’obtenir une hausse moyenne de 237 euros par mois. Cette augmentation de l’AAH concerne principalement ceux qui, auparavant, percevaient une aide réduite à cause des revenus du ménage. La réforme vise donc à rétablir une allocation plus équitable et adaptée aux besoins réels des personnes en situation de handicap.
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Toutefois, la réforme ne profite pas à tous de la même manière. Pour certains ménages modestes, le nouveau mode de calcul de l’AAH pourrait entraîner une perte financière. Pour pallier ce problème, la CAF permet aux bénéficiaires de choisir entre l’ancien et le nouveau calcul. Ce choix leur permet d’opter pour l’option la plus avantageuse.
La suppression de la prise en compte des revenus du conjoint est un pas en avant vers plus d’indépendance financière. Notamment pour les personnes en situation de handicap. Grâce à cette mesure, elles ne se voient plus contraintes de dépendre économiquement de leur partenaire. Cette réforme de l’AAH répond à une revendication de longue date des associations qui défendent les droits des bénéficiaires.
Impact de la réforme sur les bénéficiaires de l’aide sociale
L’application de cette réforme a des effets variés selon les bénéficiaires. Environ 150 000 foyers issus des catégories de revenus les plus élevés profiteront pleinement de cette hausse de 237 euros par mois. Ce montant supplémentaire représente une amélioration significative de leur autonomie financière.
Pour ces bénéficiaires, l’AAH devient une aide plus adaptée, leur permettant de couvrir davantage de dépenses du quotidien. Cette revalorisation leur assure un meilleur pouvoir d’achat et une plus grande indépendance économique. La réforme vise ainsi à corriger les inégalités créées par l’ancien mode de calcul.
Cependant, tous les allocataires ne profitent pas de cette augmentation de l’AAH. Pour 30 % des foyers les plus modestes, la réforme n’a qu’un impact limité. Certains risquent même de percevoir une allocation inférieure à celle qu’ils touchaient avec l’ancien calcul. Pour éviter cette situation, la CAF propose une transition souple. Elle laisse aux anciens bénéficiaires la possibilité de choisir entre les deux modes de calcul.
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Cette flexibilité garantit qu’aucun bénéficiaire ne subisse une perte brutale de son AAH. Ainsi, la réforme vise une meilleure justice sociale tout en tenant compte des situations individuelles. L’objectif principal reste d’améliorer le quotidien des personnes en situation de handicap en assurant une aide plus juste et plus adaptée.
En ajustant les critères d’attribution, cette réforme permet à davantage d’allocataires de percevoir une AAH qui reflète mieux leur réalité financière. Elle s’inscrit dans une démarche plus large d’amélioration du soutien aux personnes en situation de handicap.
Crédit photo © DivertissonsNous
