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Le chèque énergie a, encore une fois, fait l’objet de débats dans le nouveau texte du budget pour 2025. Alors que des ménages devaient faire la demande, il sera finalement versé de manière automatique. En revanche, le budget a enregistré une réduction de l’enveloppe globale. Cette baisse affectera près de 6 millions de ménages, nous apprend le média Actu Économie.
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Retournement de situation pour le chèque énergie 2025
L’adoption du budget 2025, suite au rejet de la censure du gouvernement mercredi, a éclairci la situation concernant le chèque énergie version 2025.
La première bonne nouvelle est que cette aide fera l’objet d’un envoi automatique par courrier cette année. Le montant se situe entre 49 et 277 euros et s’adresse à près de 6 millions de ménages.
À la fin de 2024, près d’un million de ménages avaient dû en faire la demande pour ne pas passer à côté.
Pour mémoire, le chèque énergie fait l’objet d’un envoi automatique aux foyers éligibles depuis 2018. Toutefois, la suppression totale de la taxe d’habitation avait, en effet, créé, en 2024, un vide dans le processus d’identification des ayants droit.
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Pour l’envoi du chèque énergie 2024, cette situation avait donc créé des difficultés pour de nombreux ménages. Notamment ceux dont la situation avait récemment évolué.
En effet, c’était, jusque-là, via la taxe d’habitation que l’État identifiait les personnes éligibles au chèque énergie. Or, celle-ci ayant disparu pour les résidences principales, le gouvernement n’a pas pu identifier de nouveaux ayants droit.
L’administration fiscale avait, en effet, oublié les foyers qui n’étaient pas éligibles au chèque énergie lors de la campagne 2023. Mais qui le sont devenus en 2024. Cela est surtout le cas des ménages dont les revenus ont baissé entre 2021 et 2022. Ou encore ceux qui ont eu un enfant en 2022, ou ceux qui viennent d’entrer dans la vie active.
Pour faire face à ce problème, le gouvernement a donc mis en ligne un guichet de réclamation le 4 juillet dernier. Et il était actif jusqu’à la fin du mois de décembre 2024. Les lésés de 2024 ont donc du en faire la demande sur le site chequeenergie.gouv.fr.
Retour de l’envoi automatique
Malgré ces incidents, ce mode d’envoi non automatique figurait parmi les mesures du budget de Michel Barnier pour 2025, qui a donc fait l’objet d’une censure. En réponse aux protestations que ce nouveau système d’envoi du chèque énergie a suscitées, le nouveau gouvernement a révisé les modalités lors de l’examen du budget pour 2025. Dans la nuit du 20 au 21 janvier, les sénateurs ont, en effet, voté un article rétablissant l’envoi automatique de l’aide.
Initialement, le gouvernement avait prévu de vérifier l’éligibilité des ménages en croisant leur Revenu Fiscal de Référence avec leur numéro de compteur électrique. Cependant, cette méthode obligeait tous les nouveaux bénéficiaires à soumettre une demande via une plateforme ou par courrier. Ce qui risquait encore une fois d’augmenter le nombre de non-recours et d’abandonner des milliers de Français sans aide.
Finalement, le texte stipule que les bénéficiaires seront désormais identifiés en croisant le Revenu Fiscal de Référence avec la liste des points de livraison d’électricité que les gestionnaires du réseau électrique fournissent. Ainsi, le chèque énergie arrivera chez ses bénéficiaires automatiquement, par La Poste. Et l’Agence de service et de paiement en assurera la gestion.
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Par ailleurs, du côté des ménages non identifiés, il sera toujours possible de faire une demande manuelle, comme en 2024.
Une réduction de l’enveloppe du chèque énergie
Hélas, concernant le chèque énergie il y a également une mauvaise nouvelle ! Elle concerne une baisse du budget de l’aide.
En effet, le gouvernement envisage une diminution de 180 millions d’euros des crédits alloués, par rapport à 2024, sur un total de 900 millions.
Cette décision s’inscrit dans une volonté de « réduire la voilure » de la part du gouvernement. Et ce, en prévision de la baisse des tarifs réglementés depuis le 1ᵉʳ février. Cela a suscité des réactions parmi les sénateurs de gauche. Mais nous savons pas, pour l’heure, comment cela affectera directement les ménages.
Crédit photo © DivertissonsNous
