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Tout comme les personnes actives, les seniors qui perçoivent une pension de retraite doivent payer des impôts. Le montant des prélèvements sociaux peut alors grandement impacter sur le pouvoir d’achat des seniors. En effet, le CSG, la CRDA et la CAS constituent des impôts obligatoires pour les retraités. Cette année, les Français dont les revenus dépassent certains seuils devront payer plus d’impôts. Pour cause, la CSG fait l’objet d’une revalorisation cette année.
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Une hausse du CGS fera augmenter le montant des impôts pour les seniors
Contrairement à ce que beaucoup pensent, les seniors ne bénéficient pas automatiquement d’une exonération fiscale. En effet, ils doivent payer les impôts, comme tout le monde. Ces prélèvements sociaux pèsent cependant très lourd sur le budget des retraités aux ressources limitées. Les seniors doivent s’acquitter de la CASA, de la CRSD et de la CSG.
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Cette dernière sert à financer la protection sociale et s’applique à la pension, des revenus de remplacement et aux ressources issues des placements. Le taux d’imposition pour les retraités se définit en fonction du RFR de l’année N-2 ainsi que de la composition familiale. L’administration distingue ainsi 4 taux auxquels les seniors se voient soumis selon leur situation.
Cette année, le barème des cotisations sociales a fait l’objet d’un hausse et passe à 4,8 %. La CNAV a déjà annoncé cette mesure le 17 décembre dernier. Si vos revenus ont augmenté, le taux qui s’applique, en 2025, augmentera aussi. De la même manière, une baisse des revenus des retraités pourrait entraîner une réduction du montant des impôts.
Il faut noter que cette hausse ne s’applique pas uniquement à la retraite de base, mais aussi à la pension complémentaire. Cela engendre alors une double augmentation que les seniors auront du mal à comprendre, s’ils ne s’informent pas en amont sur leur situation. Afin d’éviter de trop pénaliser les personnes concernées, le taux de la CSG bénéficiera d’un lissage. Et ce, dans le cas où le taux réduit qui se situe à 3,8 % augmente.
Les impacts de cette mesure sur la situation des personnes à la retraite
Certains régimes n’ont pas encore mis en place l’augmentation de la CSG. Pour cause, la Direction générale des finances publiques et les organismes gérant la retraite doivent encore s’entendre.
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Pour ceux affiliés à l’Assurance retraite, les seniors subiront la hausse dès le versement de ce mois de février, le vendredi 7. En revanche, l’Agirc-Arrco ne mettra à jour le taux qu’au début du mois de mars. Cette hausse enclenchera deux virements pour environ 14 millions de retraités.
Certains retraités peuvent cependant souffler, car cette hausse de la CSG ne les concerne pas. Et ce, pour la simple raison qu’ils bénéficient d’une exonération totale ou partielle de cette contribution sociale ainsi que de la CASA et du CRSD. Cet avantage profite aux seniors bénéficiaires de l’Aspa et de l’ASI. Ainsi qu’à ceux dont le RFR de 2023 n’atteint pas le seuil fixé en fonction de la composition familiale. Les seniors qui résident en dehors de la France peuvent aussi profiter de cette exonération fiscale.
Il faut noter que la CSG est partiellement déductible de l’impôt sur le revenu. Ainsi, son impact de son évolution en fonction de l’inflation peut se voir limité. Malheureusement, cet avantage ne concerne pas les deux autres prélèvements sociaux obligatoires pour les retraités.
Crédit photo © DivertissonsNous