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Certaines familles vivent dans des logements dont le confort thermique laisse vraiment à désirer. En hiver, comme en été, les températures dans la maison atteignent des extrêmes, compromettant alors le bien-être des habitants. Cependant, faire des travaux de rénovation pour une meilleure isolation implique un coût exorbitant que bon nombre de ménages ne peuvent pas couvrir. Pour répondre aux besoins des propriétaires de ce type de logement, l’ANAH leur propose un dispositif de soutien. Il s’agit d’une prime spécialement conçue pour les passoires thermiques.
Découvrez les conditions à respecter pour toucher cette prime et les démarches à effectuer pour la demander.
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Une prime spéciale pour les Français vivant dans des passoires thermiques
Lorsque l’hiver et l’été débarquent, les passoires thermiques exposent les habitants à un vrai problème de confort. Ce terme désigne les logements dans lesquels les températures chutent dangereusement, en hiver, et atteignent des sommets, en été. En plus du confort, le budget des ménages qui vivent dans ce type d’habitation explose également.
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En effet, la facture de chauffage et de climatisation grimpe considérablement. Pour venir en renfort à ces familles, l’agence national de l’habitat leur propose une prime spéciale pour couvrir leurs travaux de rénovation.
Pour sortir de ce casse-tête, les ménages concernés peuvent demander cette prime spécifique. Son objectif : transformer les habitations énergivores en logements économes. Grâce à ce coup de pouce financier et aux travaux effectués, la facture d’énergie des bénéficiaires peut baisser jusqu’à 60 %.
Le montant de la prime se calcule en fonction des revenus des demandeurs et des coûts des travaux à effectuer. Les familles en situation de grande précarité financière peuvent bénéficier d’une aide couvrant jusqu’à 50 % des travaux. Le plafond de la prime se situe à 70 000 euros. Par exemple, pour des travaux de rénovation qui coûtent 80 000 euros, les familles peuvent toucher 40 000 euros d’aide.
Une occasion d’améliorer le confort de leur logement sans avoir à puiser énormément dans leurs économies. Les foyers aux revenus intermédiaires, quant à eux, peuvent bénéficier d’une prise en charge jusqu’à 35 % des coûts des travaux.
Les critères d’éligibilité à remplir et les démarches pour obtenir cette aide précieuse
Pour toucher cette prime versée par l’ANAH, il faut respecter certaines conditions. Chaque dossier se voit étudié scrupuleusement par l’organisme afin d’identifier les foyers qui ont réellement besoin de cette aide. La première condition d’éligibilité concerne l’âge du logement en question. En effet, seules les habitations construites depuis plus de 15 ans ont droit à cette prime.
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Pour cause, l’ANAH estime que les maisons anciennes ont plus besoin de rénovations lourdes que les récentes.
Ensuite, l’organisme prend en compte les ressources des demandeurs. Les ménages se classent en foyers très modestes, modestes et intermédiaires. Des plafonds sont fixés par l’ANAH pour déterminer l’éligibilité des familles. Afin d’attribuer la prime au maximum de bénéficiaires, les seuils maximums se voient réévalués régulièrement. Et ce, pour s’adapter à la hausse incessante des coûts de la vie, en France.
L’ampleur des travaux fait également partie des critères qui définissent si une famille est éligible ou non à la prime. L’ANAH l’attribue exclusivement pour les rénovations globales. Il faut que les travaux permettent une économie énergétique de 35 % pour pouvoir toucher l’aide.
Si vous pensez être éligible à la prime de l’ANAH, vous devez aussi faire une demande en ligne sur le site de l’organisme. Il faudra fournir certains justificatifs comme le devis des travaux et votre avis d’imposition. Les demandeurs doivent aussi avoir recours à un professionnel RGE pour la réalisation des travaux.
Crédit photo © DivertissonsNous
