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En France, diverses aides et primes sont mises en place pour améliorer le pouvoir d’achat des retraités, leur qualité de vie et réduire les inégalités sociales. En 2025, ce document est d’ailleurs indispensable pour percevoir ses droits.
Retraités : de nouvelles revalorisations sur l’année
Depuis le 1ᵉʳ janvier 2024, les pensions de retraite de base et complémentaires ont été revalorisées. L’augmentation des retraites de base, versées par la Sécurité sociale, a suivi l’inflation.
Ce qui a permis ainsi une hausse des pensions, particulièrement bénéfique pour les retraités aux revenus modestes. L’Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées bien qu’elle ne soit pas une prime, constitue une aide essentielle pour les retraités à faibles revenus.
En 2024, son plafond a été ajusté afin de mieux refléter l’évolution du coût de la vie. Cette allocation garantit un revenu minimal aux personnes de plus de 65 ans, ou dès 60 ans pour celles jugées inaptes au travail.
Par ailleurs, certains retraités bénéficient d’allègements fiscaux, notamment la décote sur l’impôt sur le revenu. Ce qui leur permet soit d’être exonérés, soit de bénéficier d’une réduction significative.
Outre les pensions et allocations, d’autres dispositifs facilitent donc le quotidien des seniors. L’Aide Personnalisée d’Autonomie (APA), versée par les départements, permet de couvrir les dépenses liées à la dépendance.
Tandis que la Prestation de Compensation du Handicap (PCH) finance des besoins spécifiques. Certaines collectivités locales proposent aussi des aides pour les retraités, telles que des réductions sur les transports publics.
Une prime exceptionnelle accordée aux plus nombreux
Ou le financement de travaux d’aménagement du logement. De plus, le chèque énergie, destiné aux ménages modestes, se voit élargi en 2024 pour inclure davantage de retraités à faibles revenus, avec une augmentation des montants versés.
Et ce, pour compenser un report de revalorisation. En raison des contraintes budgétaires de l’État, la revalorisation des pensions de base, initialement prévue en janvier 2025, a fait l’objet d’un report à juillet 2025.
Ce décalage suscite de vives critiques de la part des retraités. Pour eux, cette augmentation est essentielle afin de faire face à l’inflation.
Pour atténuer l’impact de cette décision, le gouvernement verse une prime à près de 5 millions de seniors. Si les bénéficiaires de l’ASPA et du minimum vieillesse recevront une hausse de 1,8 %, cette prime pourrait compenser le report pour d’autres retraités.
Bien que les modalités précises ne se voient pas encore confirmées, elle devrait concerner les retraités percevant moins de 1 300 euros bruts par mois. Selon certaines sources, notamment L’Internaute, son montant pourrait avoisiner 85 euros.
Partir à la retraite est une étape importante, mais sa préparation peut s’avérer complexe. Entre les documents à fournir et les délais à respecter, le processus peut rapidement devenir stressant. Surtout pour les personnes au chômage.
Retraités : un document à ne surtout pas manquer
Un retard dans les démarches peut même entraîner une absence temporaire de revenus. Pour accompagner les futurs retraités, la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) et les caisses complémentaires (Agirc-Arrco, RAFP, Ircantec…) jouent un rôle clé.
D’ailleurs, les demandeurs d’emploi recevront prochainement un courrier leur demandant de compléter un formulaire en ligne. Ce dernier s’intitule Je complète ma carrière et déclare mes enfants.
Une fois validé, ce document permettra d’obtenir une attestation de régularisation de carrière (ARC). L’ARC se veut ainsi essentiel pour les chômeurs.
Car elle permet à France Travail de déterminer si l’indemnisation doit se poursuivre ou si le versement des allocations chômage doit cesser en raison du départ en retraite. Dès 55 ans, les femmes recevront ce document afin de vérifier que leurs trimestres de congé maternité ont bien fait l’objet d’une prise en compte.
Si ce n’est pas le cas, elles devront entreprendre des démarches pour régulariser leur situation. Puis, entre février et juin 2025, il se verra adressé aux personnes pouvant partir entre mai et septembre 2026.
Une fois le formulaire validé, l’Assurance retraite enverra donc sous quatre mois l’attestation de régularisation de carrière à l’assuré. Mais aussi à France Travail et à l’Unedic.
Ce document précisera ainsi la date officielle de départ en retraite ainsi que le montant de la pension. Attention, les personnes ne répondant pas à cette demande recevront un dernier rappel sept mois avant leur départ en retraite.
Crédit photo © DivertissonsNous