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Tous les automobilistes français, sans exception, doivent connaître les nouvelles règlementations qui régissent la circulation. En vigueur depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, une règle interdit la circulation de certaines voitures dans une zone en particulier. Cette nouveauté concerne plus de 560 000 automobilistes. Elle a pour objectif de réduire au maximum la pollution atmosphérique générée par les véhicules.
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560 000 automobilistes ne peuvent plus circuler dans la zone délimitée par l’A86
Afin de réduire la pollution atmosphérique, les autorités ont mis en place de nouvelles règlementations régissant la circulation. Depuis 2019, les automobilistes qui conduisent des voitures classées Crit’Air 4 et 5 n’ont plus le droit de rouler dans la zone délimitée par l’A86. Si vous dérogez à cette règle, vous vous exposez à une contravention de 68 euros.
Cette mesure a déjà permis de limiter considérablement les émissions polluantes dans la zone concernée. C’est alors sans surprise que les autorités étendent la règle aux voitures classées Crit’Air 3. Au début, la mise en place de cette mesure était prévue pour juillet 2022. Elle s’est ensuite vue repoussée au mois de juillet 2023 pour n’entrer en vigueur que le 1ᵉʳ janvier 2025. Les automobilistes concernés doivent alors faire très attention s’ils ne veulent pas se faire sanctionner.
La mesure provient de la loi Climat et Résilience qui a strictement interdit un nouveau report de l’entrée en vigueur de l’interdiction. En effet, les seuils de qualité de l’air dans l’agglomération parisienne exposent les habitants à des risques sanitaires importants. Les automobilistes ont, selon le ministère de la Transition écologique, un grand rôle à jouer pour la réduction des émissions polluantes.
Bien qu’il s’agisse d’une règle déjà en place pour les véhicules classés Crit’Air 4 et 5, cette troisième étape a plus d’ampleur. Pour cause, elle touchera plus de 560 000 des automobilistes vivant dans les communes de la ZFE-m. Cela représente 22 % du parc automobile local. Au niveau de l’Ile-de-France, près de 1,8 million d’automobilistes devront s’adapter à cette nouvelle loi, soit environ 27 % du parc régional.
Une règle visant à réduire les émissions polluantes dans la région parisienne
Les quelque 560 000 automobilistes affectés par cette nouvelle mesure doivent revoir leurs habitudes de déplacement rapidement. Même si la règlementation semble difficile à respecter, elle contribue à promouvoir les moyens de transport plus écologiques. Les autorités espèrent que les automobilistes se tourneront vers les transports en commun ou encore les vélos. Il s’agit alors d’une étape importante vers la mobilité durable.
Cette règle que les automobilistes doivent respecter contribuera à améliorer la qualité de l’air. Elle aidera également à réduire le trafic et à offrir un cadre de vie plus agréables à ceux qui vivent dans la métropole. Reste alors à savoir si les automobilistes coopèreront.
La mise en place de cette mesure se heurte d’ores et déjà à des problèmes au niveau du contrôle. En effet, les forces de l’ordre ne pourront pas s’assurer que tous les automobilistes qui circulent à l’intérieur de la zone concernée respectent la règlementation.
Pour résoudre cela, la Métropole du Grand Paris a abordé l’installation de radars automatiques pour faciliter les contrôles des automobilistes. Cependant, ces outils ne se mettront en place qu’en 2026. De plus, le déploiement dépendra de l’homologation des équipements.
Toutefois, malgré ce blocage, les résultats de la mise en place des anciennes règlementations se révèlent encourageants. Entre 2022 et 2023, 31 000 véhicules en moins ont été observés dans la zone d’interdiction.
Crédit photo © DivertissonsNous