Cet enfant de 4 ans prend une amende de 145 euros pour avoir mal jeté la poubelle

À Metz, un garçon de 4 ans écope d'une amende de 145 € pour avoir déposé une poubelle près et non dans le conteneur.

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Un père de famille de Metz (Moselle) a eu la mauvaise surprise de recevoir une amende de 145 euros pour avoir laissé sa poubelle à côté du conteneur de sa rue, au lieu de l’y déposer correctement. Ce qui est encore plus étonnant, c’est que la contravention s’adresse… à son fils de quatre ans. Voici, selon Actu Lorraine, les détails de cette situation plutôt insolite.

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Une amende de 145 euros pour un enfant de 4 ans

Un jeune enfant de quatre ans se trouve dans une situation pour le moins surprenante. En effet, il se retrouve confronté à la perspective de recevoir une amende de 145 euros de la part de la Ville de Metz (Moselle).

La raison de cette contravention, qui s’adresse à un enfant est un dépôt illégal de déchets. Son père, Anthony Barthélemy, un ambulancier de 35 ans, exprime son indignation face à cette décision de la mairie de Metz.

Anthony Barthélemy explique les faits de cette journée du 25 janvier dernier : « J’étais en train de déménager. Les quatre poubelles enfouies [NDLR : les points d’apport volontaire] de la rue Mazelle, comme toujours, étaient pleines ».

Juste près de lui, son fils tient un sac-poubelle à jeter : « Pendant que j’avais le dos tourné, comme les poubelles étaient pleines, le petit a déposé le sac-poubelle sur le côté [NDLR : du point d’apport] ».

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Cependant, les habitants ont l’interdiction de déposer un sac-poubelle à côté d’un point d’apport volontaire, même s’il est plein. Cela est, en effet, considéré comme un dépôt illégal.

Lorsque du constat de ce type d’infraction, des agents municipaux sont en droit d’ouvrir le sac-poubelle et de l’examiner afin de trouver une preuve permettant d’identifier son propriétaire pour lui dresser une amende.

En fouillant le contenu de la poubelle, les agents ont alors découvert un petit mot comportant un nom et une adresse : celui de l’enfant ainsi que l’adresse du coiffeur de son immeuble.

Quelques jours plus tard, le coiffeur reçoit ainsi une lettre adressée au nom de Barthélémy et la remet alors à ses voisins.

Vous n’avez pas honte d’envoyer un PV à un enfant de quatre ans ?

Anthony Barthélemy l’ouvre, et se retrouve face à « rapport de constatation » contenant les photos des preuves de l’infraction. Sans oublier la menace d’une amende… Au prénom de son fils ! Une amende de 145 euros relative au « forfait d’enlèvement des déchets ménagers en dehors des lieux et temps de collecte ».

L’ambulancier s’insurge : « Je suis tombé des nues, je leur ai envoyé un mail leur disant : ‘vous n’avez pas honte d’envoyer un PV à un enfant de quatre ans. Qui n’a pas connaissance de la vie active. Et qui a déposé ça sans le vouloir ?’ Je comprends que je reçoive un PV… Mais un enfant de quatre ans… »

Le père de famille a bien essayé de contester la procédure. Mais ses explications n’ont pas réussi à convaincre Martine Nicolas, l’adjointe au maire responsable de la propreté urbaine. Cette dernière lui a d’ailleurs confirmé que l’amende de 145 euros sera bientôt envoyée au nom de l’enfant. « On verbalise au nom de qui on trouve. On n’a pas l’âge derrière », a argumenté l’adjointe au maire de Metz.

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Au coiffeur de payer l’amende ?

L’élue avoue être sceptique quant à la version d’Anthony Barthélemy. « Imaginez un enfant de quatre ans échapper à la surveillance de son père. C’est déjà inquiétant. Porter la poubelle aussi. J’espère qu’à quatre ans ce n’était pas vous qui déposiez les poubelles », déclare-t-elle.

Et Martine Nicolas d’ajouter : « De toute évidence, ce n’est pas le gamin de quatre ans qui a déposé la poubelle ». Elle rejette donc la faute sur le père de famille qui, selon elle, se sert de son enfant pour éviter une amende.

Par ailleurs l’adjointe au maire a annoncé : « On va supprimer le nom de l’enfant et mettre la facture au nom du coiffeur ».

En effet, elle ne peut adresser l’amende qu’aux noms que les agents ont trouvés sur les preuves dans les déchets. Toujours convaincue d’un mensonge de l’ambulancier… « Le père se débrouillera avec le coiffeur. Il ira lui expliquer que c’est la faute de l’enfant », a conclu l’élue, le sourire aux lèvres.

Source : Actu Lorraine

Crédit photo © DivertissonsNous


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