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Les feux de détresse sont un système de signalisation présent sur tous les véhicules. Ils visent à communiquer une situation d’urgence ou dangereuse. Toutefois, leur usage n’est pas toujours autorisé et le Code de la route règlemente. Attention aux automobilistes qui commettent cette infraction ! Quelles sont les sanctions pour ceux qui transgressent ?
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L’utilisation abusive des feux de détresse par certains automobilistes
Utilisés et souvent abusés, les feux de détresse ont fini par prendre, au fil du temps, des significations qui n’ont rien à voir avec ce que prévoit le Code de la route. Comme l’excuse de s’arrêter là où il ne faut pas ! En effet, pour certains automobilistes, il suffit d’allumer les feux de détresse… Et ils pensent avoir une sorte d’absolution temporaire des panneaux d’interdiction de stationnement !
Pourtant, le nom à lui seul suffirait à comprendre que les feux de détresse ne doivent s’utiliser que pour signaler la présence du véhicule dans des conditions dangereuses.
En effet, ces éclairages de secours doivent être utilisés avec prudence et respect. Et uniquement dans des circonstances spécifiques que la loi prévoit.
Les automobilistes peuvent activer leur feux de détresse lorsque le véhicule est dans l’obligation de s’arrêter dans une position qui pourrait constituer un danger pour les autres usagers de la route. Par exemple, en cas de panne soudaine, l’utilisation des feux de détresse alertera les autres conducteurs qu’un véhicule est en difficulté.
Pourtant, il est courant de voir des véhicules mal garés, que ce soit sur des mauvaises places ou immobiles sur la route. Comme les automobilistes qui s’arrêtent en double file avec leurs quatre feux clignotants en marche.
Quelles sont les sanctions ?
L’article R. 416-18 stipule que les feux de détresse doivent être en marche lorsqu’un usager circule à allure réduite. Et ce, pour ne pas surprendre les autres automobilistes.
L’article R. 416-19 stipule qu’un véhicule à l’arrêt sur la chaussée doit se signaler grâce à l’utilisation des feux de détresse et d’un triangle de présignalisation.
Le Code de la route prévoit des sanctions en cas d’absence ou de mauvaise utilisation des feux de détresse :
En cas de non-respect de l’article R. 416-18, l’automobiliste ou autre conducteur encourt une amende forfaitaire de 2ᵉ classe. Cette amende s’élève à 35 euros.
En cas de non-respect de l’article R. 416-19, l’automobiliste ou autre conducteur encourt une amende forfaitaire de 4ᵉ classe. Cette amende s’élève, quant à elle, à 135 euros.
Et enfin, en cas de stationnement en double file avec les warnings, c’est l’infraction au stationnement que les forces de l’ordre retiendront.
A noter que laisser son véhicule en marche pendant son absence constitue une infraction. Un arrêté du ministre des Travaux Publics et des Transports datant de 1963 stipule que « les véhicules en stationnement doivent avoir leur moteur arrêté. Sauf en cas de nécessité ».
L’article R. 318 – 1 du Code de la route, confirme également cette règle. Il précise que « les véhicules à moteur ne doivent pas émettre de fumées, de gaz toxiques, corrosifs ou odorants, dans des conditions susceptibles d’incommoder la population. Ou de compromettre la santé et la sécurité publiques ».
Crédit photo © DivertissonsNous