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Les pièces rouges de 1 et 2 centimes d’euros, qui sont coûteuses à fabriquer, sont de moins en moins en circulation. Mais, elles pourraient carrément disparaître dans un futur proche du marché. Mais quelles seraient les conséquences de leur disparition sur vos finances ?
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Les petites pièces rouges sont-elles sur le point de disparaître ? Il y a quelques jours, Donald Trump a critiqué ce qu’il considère comme un « gaspillage ». Le nouveau président des États-Unis a, en effet, demandé l’arrêt de la production du penny qui correspond au centime du dollar.
De son côté, selon Capital, l’Union Européenne envisage aussi de se débarrasser des pièces de 1 et 2 centimes d’euros.
En 2020 déjà, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission Européenne, avait déjà soulevé cette possibilité. Elle avait, en effet, suggéré à l’époque de ne conserver que les pièces de 5 centimes. Et ce, pour « réduire les coûts de fabrication ».
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Un rapport de 2013 avait déjà évoqué la question. Il avait estimé que la fabrication des pièces de 1 et 2 centimes avait coûté environ 1,4 milliard d’euros à la zone euro. A l’heure actuelle, produire une pièce d’un centime coûte 1,65 euro. Et ce, principalement en raison de l’envolée des prix des matières premières, comme le cuivre et l’acier. Mais, la suppression de ces petites pièces rouges pourrait avoir un impact sur le budget des Français.
Quel serait l’impact ?
La suppression des pièces de 1 et 2 centimes d’euros signerait une transformation significative. En effet, selon la BCE que Ouest France a relayée, ces pièces représentent près de 47,34 % de l’ensemble des pièces en circulation dans la zone euro.
Par ailleurs, leur utilisation est profondément ancrée dans les habitudes quotidiennes. Un tel changement imposerait le remplacement des logiciels de caisse. Et il aurait des répercussions évidentes sur les Français.
Les pièces rouges servent souvent à donner des pourboires ou à faire des dons. Et elles permettent aussi d’afficher ce légendaire prix psychologique de 9,99 euros.
De plus, avec un arrondi à l’unité supérieure, cette évolution entraînerait une diminution du pouvoir d’achat pour les consommateurs. En somme, nous pouvons nous demander si cela ne représente pas beaucoup d’efforts pour un résultat limité.
« Mis bout à bout, on se demande si ce n’est pas beaucoup d’effort pour pas grand-chose » a, en effet, demandé Vincent Drezet, fiscaliste à l’Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne (ATTAC), dans une interview qu’il a accordée au média 20 Minutes.
Pour autant, 56 % des Français ont prêché pour le maintien de ces petites pièces rouges, selon un sondage que l’Ifop a réalisé pour la Monnaie de Paris en novembre 2024.
A l’époque, la Commission européenne avait même envisagé d’arrêter leur production en 2022. Cependant, cette décision avait fait l’objet d’un report.
Pour l’heure, en attendant une décision au niveau européen, L’Humanité rapporte que la Monnaie de Paris prévoit déjà une réduction de 40 % du volume des pièces de 1, 2 et 5 centimes d’ici à 2027.
Crédit photo © DivertissonsNous
