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Tous les mois, de nombreux Français perçoivent les allocations familiales. Et il se pourrait bien qu’un tournant majeur voit le jour concernant ces aides distribuées par la CAF. Pour rappel, ces dernières s’adressent aux familles qui ont au moins deux enfants.
Un tournant pour les allocations familiales
Dans les mois à venir, un tournant très important devrait arriver au sujet des allocations familiales. Comme le soulignent nos confrères de Parents.fr, une proposition de loi adoptée par la commission des affaires sociales le 19 février dernier prévoit d’étendre ce dispositif dès la naissance du premier enfant.
L’objectif est d’adapter les allocations familiales aux nouvelles réalités familiales. En effet, de nos jours, de plus en plus de foyers ont un seul enfant. Si cette réforme est adoptée, les parents pourront bénéficier d’une allocation de 70 euros par mois et par enfant.
Et ce, dès la naissance de leur premier enfant. Actuellement, seuls les parents qui ont deux enfants peuvent toucher cette aide. Son montant varie d’ailleurs en fonction des revenus du foyer et du nombre d’enfants.
En revanche, cette nouvelle allocation serait uniforme et sans condition de ressource. Une bonne nouvelle donc pour tous les futurs parents. Sachez tout de même que seuls les enfants nés après la promulgation de la loi pourront en bénéficier.
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C’est une mesure qui a vu le jour pour éviter une explosion des dépenses publiques et pour assurer une transition financière progressive. Pour rappel, la France a mis en place les allocations familiales après la Seconde Guerre mondiale.
Une évolution à prendre en compte
L’objectif était d’encourager la natalité, mais aussi de soutenir les familles nombreuses. Mais depuis que ces aides ont fait leur apparition, les choses ont bien changé. Désormais, les familles monoparentales et les foyers avec un seul enfant sont de plus en plus nombreux.
De son côté, la législation actuelle favorise davantage les familles nombreuses. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle ne répond plus totalement aux besoins des nouveaux modèles familiaux. Les données de l’INSEE le prouvent d’ailleurs.
En effet, un foyer sur quatre est monoparental. De plus, le taux de fécondité est tombé à 1,68 enfant par femme en 2023, bien en dessous du seuil de renouvellement des générations fixé à 2,1 enfants par femme.
En revanche, les Français considèrent que 2,3 enfants serait le nombre idéal par famille. Une chose est sûre, cette fameuse réforme s’inscrit donc dans une logique de s’adapter aux changements qui voient le jour dans la France entière.
Des changements majeurs à venir
C’est tout de même une mesure qui va coûter cher au gouvernement. L’État devrait dépenser 13 milliards d’euros par an, soit le même budget que celui des allocations familiales actuelles. L’idée n’est donc pas d’augmenter les dépenses, mais plutôt de réaffecter les ressources disponibles.
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Pour financer cette extension aux premiers enfants, plusieurs ajustements sont envisagés. Les autorités devraient réduire peu à peu les aides aux familles nombreuses. Elles devraient aussi supprimer des majorations prévues pour les enfants de plus de 14 ans.
Ces modifications risquent de faire débat, notamment auprès des familles qui verront leurs aides diminuer. En revanche, les parlementaires pensent que cette réforme permettrait une meilleure équité. Ainsi qu’un soutien financier plus juste pour les foyers les plus fragiles.
Sachez aussi que l’un des objectifs de cette réforme est également d’encourager la parentalité. Il faut dire que de nombreux couples hésitent à avoir un enfant à cause du coût que cela représente. Un soutien à l’arrivée d’un bébé représenterait un vrai coup de pouce.
Crédit photo © DivertissonsNous
