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C’est une histoire invraisemblable qui s’est déroulée à Nîmes. Un automobiliste n’a pas hésité à se faire passer pour son frère mort dans le seul but d’éviter l’amende suite à un contrôle des forces de l’ordre, selon nos confrères d’Actu.fr.
Un automobiliste tente de frauder
Au quotidien, de nombreux conducteurs redoublent d’ingéniosité pour éviter les sanctions sur la route. En revanche, un homme a opté pour une méthode peu conventionnelle. Mais c’est une tentative qui a très rapidement échoué.
La scène s’est déroulée jeudi 20 février 2025, aux alentours de 20h, sur le boulevard des Français libres, à l’est de Nîmes. Une patrouille de police qui dirigeait la surveillance routière a remarqué un véhicule qui franchi un feu rouge.
Sans grande surprise, les agents ont intercepté l’automobiliste. Elle a alors appliqué les procédures habituelles en demandant les papiers aux conducteurs. C’est notamment le cas son permis de conduire. Le principal intéressé a alors tendu son document aux forces de l’ordre.
À première vue, c’est un permis de conduire qui semblait totalement en règle. En revanche, un rapide des forces de l’ordre a mis en avant une anomalie inattendue. C’est un document qui appartenait en réalité à un autre homme.
Une affaire qui va aller en justice
Les agents ont alors découvert que le véritable titulaire du permis de conduire n’était plus en vie. Mais ce n’est pas le pire. Il s’agissait en vérité d’un document qui appartenait au frère décédé de l’automobiliste interpellé.
En un rien de temps, c’est donc une affaire qui a pris une autre ampleur. L’automobiliste n’a pas seulement grillé un feu rouge, il est également accusé d’usurpation d’identité et de conduite malgré l’annulation de son permis.
C’est une double infraction qui a conduit immédiatement à son placement en garde à vue. L’automobiliste n’a d’ailleurs pas nié les faits et a très vite reconnu qu’il était coupable. N’ayant plus son permis de conduire, il a donc décidé d’utiliser celui de son frère décédé.
Et ce, dans le but de ne pas écoper des amendes ou encore des pertes de points. En revanche, c’est un stratagème qui lui a valu de gros soucis avec la justice. Même s’il a plaidé coupable lors de son audition, cet automobiliste devra répondre de ses actes devant le Tribunal Correctionnel de Nîmes.
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Une très lourde punition
En plus de l’amende initiale pour non-respect du Code de la route, il risque des sanctions bien plus lourdes en raison de l’usurpation d’identité et de la conduite sans permis de conduire. En France, conduire malgré une annulation de permis est une infraction sévèrement punie.
Elle peut entraîner jusqu’à un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende. Quant à l’usurpation d’identité, elle est passible de cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende selon l’article 434-23 du Code pénal.
Une chose est sûre, c’est une affaire qui a pris une tournure totalement inattendue pour l’automobiliste. Ce dernier va donc devoir faire face à la justice après ne pas avoir respecté les lois.
D’autant plus qu’il se peut qu’il ait déjà eu recours à ce stratagème pour éviter les sanctions. Reste à savoir quelle décision la justice décidera de prendre face à cette infraction. Affaire à suivre donc.
Crédit photo © DivertissonsNous