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Depuis le début de l’année, le nombre de cas de méningite a augmenté et la maladie a provoqué le décès d’une jeune Rennaise. Pour faire face à cette recrudescence, la Bretagne met en place une campagne de vaccination.
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La vaccination pour vaincre la maladie
La méningite est une maladie grave, découverte au XIXᵉ siècle. Elle s’attaque directement au cerveau et à la moelle épinière et cause des dommages irréversibles.
Ces dernières années, les institutions sanitaires n’ont rien signalé compte tenu du faible nombre de cas de méningite. Sa forme virale n’a jamais d’ailleurs été beaucoup présente en France. De plus, la vaccination a pris de l’ampleur, ce qui a permis de limiter la propagation de la maladie.
Toutefois, en janvier de l’année 2025, la méningite refait surface. En effet, la Bretagne est le théâtre d’un regain de terrain de la méningite. Les nombres d’infection invasives à méningocoques a augmenté et commencé à représenter un risque pour la population.
Cette recrudescence de la méningite n’est pas sans conséquences. On souligne d’ailleurs le décès d’une Rennaise de 18 ans suite aux complications dues à la maladie. Face à cette menace, l’Agence Régionale de Santé (ARS) Bretagne agit et lance une campagne de vaccination d’envergure.
Ladite campagne de vaccination a débuté la première semaine de mars. Selon l’ARS, la maladie est plus susceptible de se développer chez les jeunes de 15 à 24 ans. La campagne concerne donc pas moins de 100 000 personnes.
La vaccination aux méningocoques implique la prise de deux doses. Elles doivent être espacées de 4 semaines pour laisse le temps au vaccin d’agir. La campagne durera un certain nombre de semaines. Cela donne le temps aux concernés de se faire vacciner et de prévenir cette maladie.
La méningite et ses complications
La méningite n’est plus une maladie inconnue. En effet, le vaccin permettant de lutter contre existe depuis le 1990. Malgré tout, il ne s’agit surtout pas d’une maladie à prendre à la légère. La France lance la première campagne de vaccination contre la méningite en 2001. Et les raisons en sont les nombreuses et graves complications de la méningite.
La vaccination contre les méningocoques permet de stopper l’action des corps étrangers responsables de la maladie. Cependant, la non-vaccination et/ou un retard de pris en charge de la maladie peuvent causer des dommages très sérieux.
La méningite peut provoquer des lésions importantes et permanentes au niveau du cerveau. Elle peut alors affecter certaines fonctions cognitives, détériore la mémoire et dégrade la coordination.
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Si l’infection se répand jusqu’aux structures auditives, elle peut les endommager et provoquer la surdité. L’inflammation du cerveau due à la méningite cause des crises d’épilepsie.
La méningite entraîne aussi l’accumulation de liquide céphalorachidien dans le cerveau. C’est l’hydrocéphalie, une affection nécessitant une intervention chirurgicale. Toutes ces complications peuvent mener à la mort si la maladie n’est pas traitée à temps. Et pour éviter toute forme d’infection, la vaccination est la clé.
En France, les institutions sanitaires recommandent aux parents depuis 2022 de faire vacciner les enfants contre les méningocoques. Si la vaccination n’a pas été obligatoire jusque-là, ce sont les cas de l’année 2025 qui ont changé la donne. Et ce, depuis le premier janvier de l’année.
La vaccination contre le méningocoque B (incluant les souches A, C, W et Y) est devenue obligatoire chez les nourrissons. Cette mesure a beau être drastique, elle reste nécessaire. La raison en est les nombres de malades recensés cette année est inédit depuis 10 ans.
Crédit photo © DivertissonsNous