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La pension de réversion est une prestation versée par la sécurité sociale ou les caisses de retraite aux conjoints survivants d’un retraité décédé. En 2025, les règles pour toucher cette aide évoluent.
Pension de réversion : une aide pour compenser une perte de revenu
Comme son nom l’indique, la pension de réversion vise à compenser, en partie, la perte de revenu liée au décès d’un époux ou d’un partenaire de PACS. Cette aide, sous forme de rente mensuelle, permet d’assurer une certaine stabilité financière.
Et ce, pour les personnes en situation de veuvage. En 2025, plusieurs évolutions affectent cette prestation, notamment en matière de conditions d’accès et de montants versés.
La pension de réversion se voit ainsi attribuée au conjoint survivant. Ou, dans certaines situations, au partenaire de PACS du retraité décédé.
Elle se voit ainsi versée par les caisses de retraite. Qu’il s’agisse de régimes de base ou complémentaires), et ce, sous certaines conditions.
Le conjoint survivant doit généralement avoir au moins 55 ans pour prétendre à la pension de réversion. Sauf dans certains cas particuliers (surtout pour les personnes handicapées ou ayant des enfants à charge, où l’âge peut être abaissé).
En 2025, un plafond de ressources se veut fixé à environ 21 000 € par an pour une personne seule. Et ce, bien que ce seuil puisse varier selon le régime de retraite.
Des conditions à respecter
Le conjoint survivant ne doit pas dépasser ce plafond pour être éligible à la pension de réversion. Le conjoint survivant doit donc avoir fait l’objet d’un mariage ou un pacs avec le défunt.
Les concubins ne sont pas éligibles à la pension de réversion. En effet, le montant de la pension de réversion dépend du montant de la retraite du défunt.
En règle générale, la pension de réversion correspond à 54 % de la retraite de base que percevait le retraité décédé. Si le défunt percevait une retraite complémentaire, la pension de réversion se verrait aussi calculée selon un pourcentage de cette pension.
En 2025, plusieurs ajustements viennent impacter la pension de réversion. Notamment en ce qui concerne les plafonds de ressources et les conditions d’attribution.
Ces réformes visent donc à adapter la prestation aux réalités économiques actuelles et à répondre à la demande de plus grande équité. L’un des principaux changements concerne le plafond de ressources.
Jusqu’en 2025, ce plafond était souvent jugé trop bas, ne permettant pas à tous les conjoints survivants d’en bénéficier. Il a été revalorisé cette année, permettant à davantage de personnes de prétendre à la pension de réversion.
Le gouvernement se préoccupe beaucoup de la manière dont les Français vivront leur retraite. Il s’agit même d’un sujet qui a récemment été au cœur de plusieurs débats.
Dans ce contexte, la ministre du Travail a évoqué la possibilité de taxer les pensions de retraite les plus élevées. De plus, lorsqu’une personne perd son conjoint, elle continue de percevoir une partie de sa pension.
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Pension de réversion : la situation en 2025
La pension de réversion, attribuée par l’Assurance Maladie, se dit versée aux veufs et veuves sous certaines conditions, telles qu’avoir 55 ans minimum. Et si le défunt percevait ou aurait pu percevoir une retraite de base de l’Assurance retraite.
En 2024, près de 2,8 millions de personnes ont touché une pension de réversion. La grande majorité des bénéficiaires sont ainsi des femmes, représentant 91,5 % des bénéficiaires.
Ce chiffre s’explique en grande partie par l’espérance de vie plus longue des femmes en France. Le calcul de la pension de réversion se voit ainsi basé sur 54 % de la retraite perçue où pouvant se voir perçue par le défunt.
Le montant minimum de cette pension est de 332 euros par mois, soit 3 989 euros par an. En moyenne, la pension de réversion s’élève à 406 euros par mois, et elle a fait l’objet d’une revalorisation au 1er janvier 2025. Tout comme les pensions de retraite.
Pour une personne vivant seule, le revenu annuel ne doit pas dépasser 24 710,40 euros. Et pour un couple, ce plafond est de 39 536,64 euros.
La pension de réversion peut aussi se voir partagée si le défunt se voyait remarié. Dans ce cas, elle se veut répartie entre l’époux survivant et les ex-époux divorcés en fonction de la durée de chaque mariage.
Ce partage se fait selon les dates figurant sur l’état civil, et les parts se voient arrondies au nombre de mois inférieur. Si les conditions de la pension de réversion ne sont pas réunies au même moment pour tous les bénéficiaires, les parts se disent versées progressivement.