Chauffage au bois: 2 millions de Français très énervés par cette interdiction et voici son remplaçant

Le chauffage au bois était la norme, mais ça ne l'est plus. Des millions de Français vont devoir passer à une autre méthode de chauffe.

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Le chauffage au bois occupe une place importante en France, notamment dans les foyers ruraux et les zones montagneuses. Cependant, ce dernier n’est plus la norme.

Chauffage au bois : une efficacité énergétique prouvée

En France, le chauffage au bois est apprécié pour son efficacité énergétique, son coût relativement bas. Et son aspect écologique lorsqu’il est bien utilisé.

Le bois est la première source d’énergie renouvelable, elle représente environ 40 % de la consommation d’énergies renouvelables du pays. Son utilisation s’est modernisée ces dernières années avec l’essor des poêles à bois, des inserts et des chaudières à granulés.

Ces derniers offrent de meilleures performances énergétiques tout en réduisant les émissions de particules fines. L’un des principaux avantages du chauffage au bois réside dans son coût.

Le bois reste ainsi l’un des combustibles les moins chers du marché, surtout sous forme de bûches ou de granulés. Toutefois, son prix peut varier en fonction des saisons, de la demande et des conditions climatiques.

De plus, pour réduire la pollution, il est essentiel d’utiliser du bois sec, ayant un taux d’humidité inférieur à 20 %. Car un bois trop humide entraîne une combustion incomplète et une production accrue de particules polluantes.

En matière d’impact environnemental, le chauffage au bois se définit comme une solution neutre en CO₂. Et ce, à condition que la ressource soit gérée durablement.

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D’autres systèmes de chauffe existent

Le carbone rejeté lors de la combustion est compensé par celui absorbé par les arbres durant leur croissance. Cependant, la combustion du bois peut générer des émissions de particules fines, surtout avec les appareils anciens ou mal entretenus.

Pour limiter cet impact, le gouvernement français a mis en place des normes strictes. Notamment avec le label Flamme Verte, qui garantit un rendement énergétique élevé et une faible émission polluante.

L’État encourage l’usage de systèmes de chauffage au bois performants grâce à plusieurs aides financières. Comme MaPrimeRénov, l’éco-prêt à taux zéro ou encore la TVA réduite à 5,5 %.

Ces dispositifs visent donc à inciter les ménages à remplacer leurs anciens équipements par des appareils plus modernes et moins polluants. Toutefois, l’utilisation du chauffage au bois se veut parfois critiquée en raison des émissions de particules fines.

Surtout en hiver dans certaines régions comme l’Île-de-France ou la vallée de l’Arve. Pour répondre à ces enjeux, certaines municipalités imposent des restrictions ou encouragent des pratiques plus responsables.

Comme l’installation de filtres à particules ou l’utilisation de bois de qualité. En somme, le chauffage au bois reste une solution populaire et efficace en France, alliant performance énergétique et respect de l’environnement.

Chauffage au bois : de nouvelles solutions en 2025

En 2025, l’intérêt pour des alternatives aux granulés de bois se renforce, reflétant une double volonté. Réduire les coûts tout en gagnant en autonomie énergétique.

Selon MySweetImmo, 73 % des foyers ont réduit leur consommation énergétique. Tandis que Hellowatt indique que 74 % des ménages constatent une hausse significative de leur facture d’électricité.

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Dans ce contexte, les granulés de bois, autrefois utilisées pour leur praticité, perdent du terrain au profit de solutions plus économiques. Si les bûches reviennent en force, l’utilisation de matériaux recyclés séduit pour son faible coût.

Parmi ces alternatives, les palettes en bois s’imposent comme une option prisée. Issues du secteur logistique, elles offrent un combustible accessible, bien que leur usage nécessite certaines précautions pour éviter les risques sanitaires et environnementaux.

L’attrait croissant pour les palettes de récupération implique de respecter plusieurs critères de sécurité. En effet, tous les bois ne se valent pas en termes de qualité de combustion et d’impact sur la santé. Les palettes non traitées, reconnaissables à la mention « DB ».

À l’inverse, celles peintes en bleu, vert ou orange contiennent souvent des produits chimiques nocifs. Comme le bromure de méthyle, dangereux en cas de combustion.

Les modèles standards européens (EPAL ou EUR) peuvent se définir comme une alternative acceptable. Bien que leur rendement calorifique soit inférieur aux essences de bois denses comme le chêne ou le charme.

Crédit photo © DivertissonsNous


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