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En été, c’est un problème sérieux, voire très sérieux pour les femmes ! Les poils sur les jambes, sous les bras ou sur le visage déterminent vos choix jour après jour. Pensez à toutes les fois où vous avez voulu aller à la plage mais vous avez dû annuler. Rappelez-vous aussi ce moment où vous vouliez porter une robe courte ou un short, mais vous avez finalement opté pour un jean long, même par 30 degrés.
Les poils, bien que naturels, peuvent être une réelle source d’inconfort pour de nombreuses personnes, en particulier pour les femmes. Une étude dont le British Journal of Dermatology a publié le résultat le 18 mars 2025 pourrait avoir un impact majeur pour des milliards de femmes dans le monde. En effet, des chercheurs ont découvert qu’un additif alimentaire pourrait empêcher la croissance des poils.
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Vers la fin des poils disgracieux grâce à cet additif alimentaire ?
Il y a entre deux et trois millions de follicules pileux sur notre corps. La plupart sont inactifs, mais beaucoup couvrent des zones avec des poils fins et légers, presque invisibles. C’est le cas des bras et du visage. En revanche, les poils sur les jambes, les aisselles, la région pubienne et l’aine sont plus visibles et plus foncés.
Tous ces poils sont normaux, mais leur répartition, leur texture et leur quantité varient d’une personne à l’autre. Certains peuvent avoir des poils plus foncés ou en plus grande quantité, ce qui peut poser un problème esthétique.
Les premiers poils apparaissent, en général, à la puberté. Chez les femmes, la ménopause peut entraîner une baisse des œstrogènes. Ce qui peut provoquer une croissance de poils autour du menton ou sur le visage.
Et si vous n’aviez bientôt plus besoin de vous épiler ? Une étude scientifique que le British Journal of Dermatology et que Top Santé à relayée, pourrait révolutionner la vie de milliards de femmes.
En effet, des scientifiques ont découvert qu’un additif alimentaire appliqué sur les follicules pileux pourrait activer leurs récepteurs de goût et stopper leur croissance.
Les récepteurs de goût, souvent associés aux papilles de la bouche, se trouvent dans tout le corps. Ils jouent des rôles variés dans le métabolisme, le système immunitaire et la reproduction.
Un récepteur amer, le TAS2R4, dans les follicules du cuir chevelu humain
Ces scientifiques ont donc identifié un récepteur amer, le TAS2R4, dans les follicules du cuir chevelu humain. Ce récepteur est stimulé par un édulcorant naturel, le rébaudioside A, un dérivé de la stévia. Lorsqu’il est activé, il envoie des signaux aux follicules pour inhiber la croissance des poils et cheveux. Plus précisément, il réduit la division cellulaire dans les cheveux et produit une protéine qui empêche leur développement.
« Malgré le nom et leur association historique avec les papilles gustatives, les récepteurs du goût apparaissent dans des endroits inattendus. Ces résultats identifient des récepteurs gustatifs spécifiques dans les follicules pileux humains, démontrent qu’ils sont actifs et qu’ils peuvent être déclenchés pour contrôler la croissance des cheveux », explique le chercheur principal, le professeur Ralf Paus, de l’Université de Miami (États-Unis).
Et le professeur d’ajouter : « Étant donné que, paradoxalement, un édulcorant peut chatouiller les récepteurs du goût amer de sorte qu’ils envoient des signaux qui arrêtent la croissance des poils, on peut se demander : est-ce là la fin douce-amère des poils indésirables ? ».
Un additif alimentaire qui pourrait un jour conduire à un nouveau type de produit d’épilation
Selon le professeur John McGrath, rédacteur en chef du British Journal of Dermatology, « L’activation des récepteurs du goût dans les follicules pileux avec un édulcorant naturel pour prévenir la croissance indésirable des poils n’est pas une combinaison de mots que je m’attendais nécessairement à voir avant de lire cette recherche. Et pourtant nous y sommes. Nous ne savons pas avec certitude si l’activation de ces récepteurs gustatifs dans les follicules pileux pourrait réduire la croissance des poils chez les personnes ».
Et d’ajouter : « Mais c’est le type de recherche qui pourrait un jour conduire à un nouveau type de produit d’épilation. Le concept est que l’activation des récepteurs modifie la façon dont un cheveu traverse ses phases de croissance. Cela favorise ce que l’on appelle ‘l’apoptose’, où les follicules pileux commencent à mourir. Ce qui stoppe net la croissance des cheveux ».
Crédit photo © DivertissonsNous
