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En France plus d’1,3 million de personnes touchent l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH). Cette aide s’adresse aux adultes en situation de handicap ayant des revenus modestes. C’est donc le deuxième minimum social en termes de bénéficiaires, après le RSA. Et le nombre d’allocataires augmente constamment depuis sa création, il y a plus de quarante ans. Actuellement 1 016,05 euros maximum, ce montant peut chuter dans certaines situations. Lesquelles ?
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Pour prétendre à l’AAH, plusieurs conditions s’imposent
En effet, il faut avoir au moins 20 ans, ou 16 ans si vous n’êtes plus à la charge de vos parents pour les prestations familiales.
De plus, vous devez avoir un taux d’incapacité d’au moins 80 %, que la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) détermine. Si votre taux se situe entre 50 % et 79 %, vous pouvez y prétendre si vous avez une restriction substantielle et durable d’accès à un emploi.
Les Caisses d’Allocations Familiales (CAF) ou la Mutualité Sociale Agricole (MSA) attribue l’AAH sous conditions de ressources.
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Pour une demande en 2025, les ressources que les deux organismes prennent alors en compte sont celles qui figurent sur la ligne « Revenu net catégoriel » de l’avis d’imposition de 2023.
Seuls vos revenus sont considérés, pas ceux de votre conjoint(e) si vous êtes en couple. Cette déconjugalisation s’applique uniquement si elle vous est favorable. Actuellement, le montant maximal de l’AAH est de 1 016,05 euros par mois. Comme d’autres prestations sociales, il augmentera donc de 1,7 % le 1er avril 2025, et il atteindra alors 1 033,32 euros.
Un montant qui baisse dans certains cas
Comme l’indiquent les colonnes de MoneyVox, plusieurs situations peuvent entraîner une diminution du montant de l’AAH.
Si vous recevez une pension ou une rente (Invalidité. Retraite. Accident du travail), alors le montant de votre AAH chutera. Il correspondra à la différence entre le montant maximal de l’AAH et vos autres ressources. Cela s’applique aussi si vous travaillez, que ce soit en Esat ou en milieu ordinaire.
Si vous êtes hospitalisé en Maison d’Accueil Spécialisée (MAS) pendant plus de 60 jours, vous ne recevrez que 30 % du montant maximal de l’AAH. Soit 305 euros par mois. Cette réduction ne s’applique pas si vous payez un forfait journalier, si vous avez un enfant ou un parent à charge, ou si votre conjoint est également en situation de handicap. Ce montant reste le même si vous êtes en prison pendant plus de deux mois.
Attention, en tant qu’allocataire de l’AAH, vous devez envoyer une déclaration trimestrielle de vos ressources à votre CAF ou MSA. Si vous ne le faites pas, l’organisme payeur en question peut alors suspendre temporairement vos paiements.
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Certes, ce n’est pas une suppression définitive. En effet, dès lors que vous enverrez votre DTR, vous recevrez votre dû.
Il convient de retenir que vous devez déclarer vos ressources tous les trois mois à partir du premier versement de l’AAH.
Maintenant, vous savez pourquoi vous risquez de perdre de l’argent avec votre allocation CAF. Il faut bien faire attention !
Source : MoneyVox
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