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Le Revenu de Solidarité Active (RSA) est une aide sociale en France destinée aux personnes sans ressources ou ayant des revenus faibles. Cette année encore, ce dernier sera revu à la hausse.
RSA : une aide instaurée depuis des années
Le RSA vise à garantir un minimum de ressources tout en incitant à la reprise d’une activité. Instauré en 2009, il a remplacé le RMI (Revenu Minimum d’Insertion) et l’API (Allocation de Parent Isolé).
En 2024, le RSA est fixé à 635,70 € par mois pour une personne seule sans ressources. Il varie selon la composition du foyer (953,55 € pour un couple sans enfant, 1 333,47 € pour un couple avec deux enfants).
Pour y prétendre, il faut impérativement être âgé d’au moins 25 ans. Ou dès 18 ans pour les jeunes parents ou travailleurs ayant une activité préalable.
Il faut aussi résider en France de manière stable et respecter un plafond de ressources. Depuis sa création, le RSA a subi plusieurs modifications.
Il se voit donc régulièrement revalorisé, en lien avec l’inflation. En 2023, une refonte a été engagée avec l’expérimentation d’un RSA conditionné : les bénéficiaires doivent effectuer 15 à 20 heures d’activité hebdomadaire.
Cela peut être une formation, une immersion en entreprise, des démarches actives d’emploi. L’objectif se veut donc d’améliorer l’insertion professionnelle et de limiter les situations de dépendance à l’aide sociale.
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Les allocataires dans le viseur
En 2025, une réforme va être généralisée. Le gouvernement entend renforcer l’accompagnement des allocataires avec un suivi plus strict et un meilleur accès à la formation.
Des contrôles se verront donc intensifiés pour éviter la fraude. Et des sanctions pourront se voir appliquées en cas de non-respect des engagements.
En cas de suppression d’une prestation ou de demande de remboursement, la CAF se dit tenu de préciser la nature et l’origine des données recueillies. De plus, tout bénéficiaire peut demander à recevoir une copie des documents utilisés.
En cas de doute sur la situation d’un allocataire, la CAF a donc le droit de consulter certaines données bancaires. Elle peut également vérifier des informations auprès d’autres organismes sociaux, comme Pôle Emploi.
Et ce, pour croiser des données telles que les bulletins de salaire. Par ailleurs, la CAF dispose d’un accès au Fichier National des Comptes Bancaires et Assimilés (FICOBA).
Ce fichier recense tous les comptes bancaires ouverts en France et permet d’identifier les comptes détenus par une personne. Les allocataires se disent donc prévenus.
RSA : une réforme payante en 2025
D’ailleurs, à compter du 1er avril 2025, plusieurs prestations sociales se verront revalorisées de 1,7 %. Et parmi eux, le Revenu de solidarité active (RSA), versé par la Caisse d’allocations familiales.
Près de 2 millions de bénéficiaires en France se disent concernés par cette augmentation. Après une hausse de 4,6 % l’an dernier, le RSA connaîtra une nouvelle augmentation.
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Ainsi, le montant mensuel pour une personne seule s’établira à 646,52 euros. Pour un couple sans enfant ou un parent isolé avec un enfant, l’aide atteindra 969,78 euros.
Un couple avec un enfant ou un parent isolé avec deux enfants percevra 1 163,73 euros. Tandis qu’un couple avec deux enfants touchera 1 357,68 euros.
Les montants se verront encore plus élevés pour les familles nombreuses. Un couple avec trois enfants bénéficiera de 1 616,29 euros par mois, tandis qu’un parent isolé avec trois enfants recevra 1 422,34 euros.
Chaque enfant supplémentaire ouvrira droit à un complément de 258,60 euros. Le RSA majoré, qui concerne notamment les femmes enceintes et les parents isolés, se verra également revalorisé.
Une femme enceinte percevra désormais 830,21 euros par mois. Un parent isolé avec un enfant recevra 1 106,94 euros, contre 1 383,68 euros pour deux enfants.
Pour trois enfants, l’aide atteindra 1 660,42 euros et montera à 1 937,15 euros pour quatre enfants. Avec un supplément de 276,74 euros par enfant supplémentaire.