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Le contrôle technique peut réserver de mauvaises surprises à certains propriétaires de voitures. Chaque année, des modèles affichent un taux de refus inquiétant et en 2024, dix voitures en particulier se font recalées plus que les autres.
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Les modèles qui ratent le plus leur contrôle technique
La Peugeot 106 occupe la première position dans la liste des recalées au contrôle technique. En 2024, le constant se révélait sans appel. Selon les chiffres obtenus, 36,31 % des modèles inspectés ont échoué. La Renault Clio I arrive juste derrière. Plus de 35 % des véhicules soumis au contrôle technique ont dû revenir pour une contre-visite.
L’Espace III de Renault complète ce podium des voitures à problèmes. 35,18 % de ces monospaces n’ont pas passé le contrôle technique du premier coup. Autre mauvaise élève : la Mégane II. Ce modèle atteint 34,57 % de contre-visites. Il s’agit d’un score particulièrement élevé pour un modèle si répandu.
La Citroën C5 I n’est pas en reste. Sur plus de 33 000 examens, un tiers n’a pas passé le contrôle technique. Quant à la Laguna II, elle affiche aussi un taux de recalage de plus de 34 %. Pourtant, cette voiture a toutes les cartes en main pour durer.
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La Peugeot 306 déçoit, elle aussi. Près de 34 % des modèles contrôlés se retrouvent recalés au contrôle technique. La Laguna I fait presque aussi mal. Sur les 17 300 véhicules contrôlés, plus de 5 700 ont échoué. Le taux de recalage s’élève alors à 33,25 %.
Le Kangoo I de Renault entre aussi dans le top 10. Le contrôle technique n’épargne pas ce petit utilitaire. Enfin, la Clio II clôture la marche. Malgré sa popularité, elle présente un taux de refus hallucinant de 32,59 %.
Pourquoi ces voitures échouent-elles à cette évaluation obligatoire ?
Les causes d’un échec lors de cet examen sont variées. L’âge du véhicule reste le facteur principal. Les modèles anciens subissent plus d’usure. Résultat : ils échouent ainsi plus souvent au contrôle technique.
Les liaisons au sol posent souvent un problème. Pneus usés, suspensions fatiguées… Ces défauts techniques entraînent une contre-visite automatique. C’est la cause numéro un de recalage au contrôle technique.
L’éclairage arrive en deuxième position. Ampoules grillées ou mal réglées : un détail peut faire rater le contrôle technique. Ce genre de défauts représente près de 5 % des échecs constatés.
Les émissions polluantes causent aussi de nombreux refus. Les vieux moteurs diesel ne respectent plus les normes. Un contrôle technique raté pour pollution oblige souvent à remplacer des pièces coûteuses.
L’entretien joue un rôle central. Un véhicule suivi régulièrement a plus de chances de réussir cette évaluation obligatoire. Changer les freins, les pneus, faire les vidanges à temps… Ces gestes simples évitent bien des soucis.
Beaucoup de voitures recalées au contrôle technique montrent un défaut d’entretien. Le carnet d’entretien n’est souvent pas à jour. Un moteur mal entretenu ou des pièces négligées peuvent alors facilement faire échouer l’inspection.
Les conducteurs ignorent parfois l’état réel de leur véhicule. Le contrôle technique devient alors un rappel brutal. Certains espèrent passer entre les mailles du filet, mais les nouvelles normes se révèlent très strictes.
Les voitures les plus anciennes cumulent les désavantages. En plus de l’usure naturelle, elles subissent des réparations approximatives. Elles se retrouvent donc plus exposées à l’échec, même avec une apparence correcte.
Crédit photo © DivertissonsNous
