Retraite: cette pension idéale pour qu’une personne seule subvienne à ses besoins

Voici la pension idéale à la retraite pour qu'une personne seule puisse subvenir à ses besoins au quotidien !

Voir le sommaire Ne plus voir le sommaire

La retraite est une période qui se montre très importante pour de nombreuses personnes. C’est notamment le cas pour les seniors qui vivent seuls. En revanche, il y a un montant indispensable à obtenir pour pouvoir subvenir à ses besoins.

Une période synonyme de changements

La retraite ne marque pas seulement la fin de son activité professionnelle. En effet, c’est une période de sa vie durant laquelle il faut à tout prix réorganiser sa vie quotidienne et s’adapter à un tout nouveau rythme.

En revanche, il faut avoir une pension de retraite minimale pour pouvoir vivre décemment. Dans un premier temps, il faut prendre en compte le lieu de vie. Dans les grandes villes comme Paris ou encore Lyon, le coût de la vie se montre beaucoup plus élevé qu’en campagne.

Le prix du logement, l’alimentation, les transports et même les services de santé changent selon les régions. Une personne qui vit dans une zone urbaine peut avoir besoin de 30 % de revenus en plus pour maintenir un niveau de vie similaire à celui d’un retraité en province.

Le choix du lieu de vie à la retraite peut donc représenter un choix très important pour adapter son budget. Le mode de vie influence aussi le montant nécessaire pour une retraite équilibrée. Certaines personnes souhaitent voyager, participer à des activités culturelles ou avoir des loisirs coûteux.

À voir Retraite: gros changement pour cette allocation, son nouveau montant en avril

D’autres préfèrent un quotidien plus simple. Elles souhaitent opter pour des activités gratuites ou qui coûtent peu d’argent. L’évaluation du budget doit ainsi intégrer ces préférences. Et pour cause, elles conditionnent le niveau de ressources indispensable à une retraite épanouissante.

La pension idéale une fois à la retraite

La situation immobilière représente également un facteur clé. Être propriétaire d’un logement totalement payé apporte une sécurité financière non négligeable. À l’inverse, devoir verser un loyer tous les mois peut aussi peser sur le budget.

Cette dépense peut facilement représenter jusqu’à 40 % des charges mensuelles d’un retraité. Pour une personne seule, cela limite la marge de manœuvre, notamment en matière de loisirs ou d’épargne.

Le montant minimal actuellement garanti par l’État est l’Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (ASPA), qui s’élève à 1034,28 euros en 2025. Ce montant assure une couverture de base des besoins essentiels. En revanche, il reste insuffisant pour vivre confortablement dans la plupart des cas.

C’est surtout le cas pour celles et ceux qui souhaitent maintenir une certaine autonomie ou faire face aux imprévus. Pour une bonne qualité de vie, les spécialistes pensent que les retraités doivent avoir une pension mensuelle entre 1700 euros et 2200 euros.

Ce niveau de revenu permet non seulement de couvrir les charges fixes comme le logement, l’énergie, l’alimentation et la santé, mais aussi de profiter d’activités sociales, d’éventuels petits voyages et de constituer une épargne de précaution.

À voir Retraite : gros changement dans la date de versement des pensions après cette décision du gouvernement ?

Une règle à connaître

Une telle pension assure une tranquillité financière une fois à la retraite. Une méthode simple pour estimer ce montant est la fameuse règle des 75 %. Elle recommande de viser une pension qui représente environ 75 % de ses derniers revenus nets.

Une personne qui a touché 2800 euros par mois en fin de carrière devrait donc viser environ 2100 euros pour conserver son niveau de vie. Ce repère constitue un bon point de départ pour anticiper ses besoins. Il est important de ne pas négliger certains frais spécifiques aux seniors.

Les dépenses de santé augmentent avec l’âge, même avec une bonne couverture médicale. Une mutuelle adaptée, souvent indispensable, coûte entre 90 euros et 150 euros par mois après 65 ans. Des dépenses liées à l’adaptation du logement, à l’aide à domicile ou à des soins non remboursés peuvent également apparaître.

Il faut aussi prévoir une marge de sécurité de 5 à 10 % en plus du budget idéal initial. Cela permet de se prémunir face à la baisse du pouvoir d’achat due à l’inflation.

Crédit photo © DivertissonsNous


Vous aimez cet article ? Partagez !