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En France, les pensions complémentaires de retraite Agirc-Arrco bénéficient d’une revalorisation depuis mars 2025. Dans un contexte d’inflation persistante et de hausse du coût de la vie, cependant, le taux de CSG pourrait bientôt baisser…
Retraite : une nouvelle augmentation pour les Français
Cette augmentation exceptionnelle de la retraite, bien que légèrement inférieure au taux d’inflation estimé à 1,8 %, offre un réel soulagement financier aux retraités. Elle est le fruit d’un accord entre les syndicats et l’Union des entreprises de proximité (U2P).
Et ce, malgré l’opposition du Medef. Cette mesure marque ainsi un tournant dans la gouvernance du système complémentaire sur le territoire français.
Elle vient ainsi s’ajouter à la revalorisation annuelle habituelle. En prenant en compte à la fois l’évolution des prix et la situation financière des caisses de retraite.
Les effets de cette revalorisation se disent ainsi déjà visibles. Pour beaucoup, elle permet de mieux gérer les dépenses courantes — alimentation, énergie, frais de santé — sans puiser dans l’épargne.
Certains en profitent même pour relancer des projets reportés, renouveler des équipements. Ou encore envisager des loisirs devenus accessibles.
Au-delà du gain matériel, c’est une forme de sérénité retrouvée face aux imprévus de la vie quotidienne. Autre avancée majeure : à partir d’avril 2025, les prélèvements sociaux dus sur les pensions Agirc-Arrco seront directement déduits à la source.
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Des démarches simplifiées
Par ailleurs, la retraite progressive devient plus simple à mettre en place. Ce dispositif, qui permet de réduire son temps de travail tout en percevant une fraction de sa pension, s’inscrit dans une logique de transition en douceur vers la retraite complète.
Adoptée en 2024, cette mesure s’adapte aux nouvelles attentes des actifs en fin de carrière. Elle offre donc plus de souplesse et une meilleure conciliation entre emploi et repos.
Avec ces évolutions, le système Agirc-Arrco affirme son rôle de soutien actif face aux défis économiques et sociaux du moment. Une dynamique saluée par de nombreux retraités, qui y voient une amélioration concrète de leur pouvoir d’achat — et de leur quotidien.
Mais, ce n’est pas le cas du taux de CSG. Ce prélèvement social est incontournable, pourtant, beaucoup ignorent qu’il arrive parfois que le taux appliqué ne corresponde pas à leur véritable situation fiscale.
Or, il est tout à fait possible d’éviter ce type d’erreur, comme le rappelle MoneyVox. D’ailleurs, pour éviter les mauvaises surprises, le régime de retraite complémentaire prend même les devants en informant directement les assurés concernés.
Il faut garder à l’esprit que le montant brut de la retraite complémentaire ne correspond pas à la somme versée sur votre compte. Plusieurs prélèvements sociaux obligatoires s’appliquent.
Notamment la CRDS (0,5 %), la contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (Casa, à 0,3 %). Et surtout, la CSG, dont le taux varie selon votre niveau de revenu.
C’est précisément cette variabilité du taux de CSG — 0 %, 3,8 %, 6,6 % ou 8,3 % — qui peut créer des écarts significatifs sur les montants perçus. Chaque année, au mois de mars, ce taux est mis à jour en fonction des revenus.
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Retraite : le taux de CSG a un impact sur le montant
Ce dernier continue d’impacter directement le montant de la pension complémentaire. Une hausse du taux entraîne une baisse de la retraite versée, tandis qu’une baisse de taux se traduit par quelques euros supplémentaires.
En principe, tout se fait automatiquement. La caisse d’assurance vieillesse transmet les informations fiscales au régime Agirc-Arrco, qui ajuste ensuite le taux de CSG. Sans que le retraité n’ait besoin d’intervenir.
Mais dans certains cas, cette mise à jour ne s’effectue pas correctement. C’est pourquoi, depuis le 25 mars, l’Agirc-Arrco envoie un courrier à certains retraités pour leur demander leur dernier avis d’imposition. Celui de 2024 portant sur les revenus de 2023.
Ne pas répondre à cette demande peut avoir des conséquences non négligeables. La pension pourrait être sous-estimée, ou à l’inverse, surévaluée — ce qui entraînerait un remboursement à effectuer par la suite.
Les concernés doivent donc envoyer leur avis d’imposition à l’adresse indiquée dans le courrier. Cette campagne de mise à jour s’étend jusqu’au 14 avril.
Si vous n’avez rien reçu d’ici là, cela signifie que votre situation a déjà été prise en compte. Pour en avoir le cœur net, un passage par votre espace personnel Agirc-Arrco se dit recommandé, vous y trouverez le détail de vos paiements et votre situation mise à jour.
Crédit photo © DivertissonsNous