Une année blanche pour tous les allocataires RSA, AAH et prime d’activité ? Le gouvernement a tranché

Dans le cadre de la réflexion sur le prochain budget, l'Etat envisage une année blanche pour les aides comme l'AAH. Voici ce qui arrivera.

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Les bénéficiaires des prestations sociales comme l’AAH, le RSA ou encore la prime d’activité ne dorment plus sur leurs deux oreilles. Pour cause, le gouvernement envisage une année blanche pour les allocations en 2026.

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Une année blanche en perspective pour certaines aides telles que l’AAH

En ce moment, le gouvernement s’accorde un temps de réflexion sur le projet de loi de finances pour 2026. L’objectif principal, comme lors de l’élaboration du budget 2025, consiste à faire des économies pour rééquilibrer les comptes. Les mesures qui en découleront risquent d’affecter certaines prestations sociales comme l’AAH, le RSA ou la prime d’activité.

Parmi les idées soulevées pour permettre à l’Etat de faire des économies, il y a l’adoption d’une année blanche sur les aides sociales. Bien qu’aucune information officielle n’ait été dévoilée, les bénéficiaires de l’AAH et des autres allocations s’inquiètent. En effet, le gouvernement semble n’écarter aucune piste et pourrait bien mettre en place cette mesure drastique.

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Interrogée par le Parisien, samedi dernier, la ministre des Comptes publics a encore plus alimenté le doute auprès des allocataires. Selon Amélie de Montchalin, l’Etat n’exclut aucune hypothèse, dont l’année blanche pour l’AAH et les aides sociales en général.

Le sénateur centriste, Hervé Marseille, semble aussi partager cet avis. Il a évoqué cette solution sur France Info, vendredi dernier. D’après lui, une année blanche pour l’AAH et les autres aides CAF pourraient aider à atteindre les 40 milliards d’économies prévues par le gouvernement. Cette mesure, à elle seule, permettrait, selon lui, de faire  » entre 10 et 15 milliards d’euros d’économies « .

Pour rappel, le concept d’année blanche fait référence au blocage de la revalorisation des prestations sociales. Les aides comme le RSA, l’AAH et la prime d’activité qui se retrouvent réajustées en fonction de l’inflation chaque année n’auront alors droit à aucune augmentation.

Des conséquences désastreuses sur les finances des ménages aux revenus modestes

Pour les bénéficiaires de l’AAH, l’allocation constitue souvent la seule source de revenu dont ils disposent pour subvenir à leurs besoins. Pourtant, le montant de l’aide se révèle insuffisant pour leurs dépenses essentielles. Raison pour laquelle la CAF revalorise son montant chaque année. Et ce, en tenant compte de l’inflation comme base de calcul pour le montant de la hausse.

Une année blanche risque alors de mettre en péril l’équilibre financier les allocataires qui touchent l’AAH. Beaucoup se retrouveraient en situation de grande précarité et ne pourraient plus maintenir un niveau de vie décent. Les allocataires craignent d’ailleurs d’ores et déjà l’entrée en vigueur de cette mesure qui bouleverserait leur quotidien.

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Comme pour l’AAH, les Français qui touchent le RSA et la prime d’activité dépendent aussi grandement de ces aides pour couvrir leurs charges. Si elles se voyaient gelées, en 2026, bon nombre de ménages ne pourraient pas remonter la pente.

Même si l’inflation a beaucoup ralenti, en 2024, les coûts de la vie continuent à augmenter doucement. Ainsi, si l’Etat décidait de ne pas revaloriser l’AAH, la prime d’activité et le RSA, des millions de famille ne s’en sortiraient pas.

En plus de l’AAH, les pensions de retraite pourraient aussi subir une année blanche. Cette mesure permettrait à l’Etat de faire des économies de plus de 20 milliards d’euros. Cependant, cela menacerait la subsistance des seniors qui peinent déjà à payer leurs dépenses essentielles.

Pour l’instant, rien n’est encore décidé et le gouvernement va encore réfléchir !

Crédit photo © DivertissonsNous


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