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Le 1er février dernier, le taux d’intérêt du Livret A a connu une baisse importante qui a plombé le moral des épargnants. Suite à cette situation, beaucoup de Français ont boudé le produit d’épargne et cherchent d’autres possibilités.
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Une baisse importante du taux d’intérêt du Livret A en février 2025
Conçu il y a des décennies, le Livret A constitue le produit d’épargne le plus utilisé, en France. Avec près de 60 millions d’épargnants, ce livret réglementé par l’Etat présente de nombreux avantages. Premièrement, il s’agit d’un placement accessible à tout le monde, dans la distinction d’âge ou de situation professionnelle.
Le Livret A offre aussi une grande flexibilité aux épargnants qui ont accès à leur argent à tout moment. Ils peuvent ouvrir et fermer leurs comptes sans frais et faire des dépôts et des retraits en tout temps, gratuitement. Cela permet alors aux Français qui ont choisi ce placement d’utiliser leurs fonds comme ils le souhaitent.
L’exonération d’impôts sur les intérêts du Livret A attire aussi beaucoup les épargnants. Et ce, au même titre que la sécurisation des fonds par le gouvernement. Grâce à ces règles, ils s’assurent de ne pas perdre un centime et de toucher l’intégralité de leurs intérêts.
Les titulaires du Livret A ont tout de même vécu une période compliquée, au début du mois de février. Après 18 mois de gel à 3 %, le taux d’intérêt du placement a chuté à 2,4 %. Cette situation a compromis les plans de nombreux Français qui comptaient sur leur épargne pour concrétiser leurs projets.
Cette baisse s’explique par le recul de l’inflation, base sur laquelle l’Etat s’appuie pour déterminer le taux d’intérêt du placement. Comme la flambée des prix a beaucoup ralenti, en 2024, le rémunération du Livret A s’en est vu impacté. Cela rend le produit beaucoup moins rentable pour les épargnants.
Les épargnants commencent à se tourner vers d’autres placement
Face à la baisse importante du taux d’intérêt du Livret A, l’Etat a constaté un changement notable au niveau des habitudes des épargnants. En effet, beaucoup ont boudé le placement et les dépôts deviennent rares tandis que les retraits se font plus fréquents.
Selon les chiffres collectés, les dépôts ont dépassé les retraits de 400 millions d’euros seulement sur le Livret A, en mars. Pour référence, cette situation ne s’est plus produite depuis 2016, le placement ayant une cote énorme dans l’Hexagone. Cela montre alors que les Français n’ont plus tellement confiance en ce produit d’épargne, pourtant cher à leur cœur.
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La collecte nette du Livret A se retrouve ainsi inférieure à celle du LDDS. En mars, le plafond le plus faible pour ce dernier s’élevait à 610 millions d’euros. Il faut aussi noter que l’avenir du LDDS se retrouve menacé, car le total collecté par les banques a beaucoup baissé pour les deux placements.
Concernant les encours, le Livret A affiche tout de même les 444,2 milliards d’euros au 31 mars dernier. Le LDDS, quant à lui, a un encours de 162,4 milliards d’euros. Cela peut paraitre encourageant, mais il faut prendre en compte une nouvelle baisse des taux d’intérêts qui surviendra en août. Selon les prévisions, ils vont chuter à 1,7 %, une pilule dure à avaler pour les épargnants.
Crédit photo © DivertissonsNous
