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En cette période d’inflation, les Français n’attendent qu’une seule chose : une baisse des prix. Mais le patron de Leclerc annonce qu’il n’y en aura pas malgré les renégociations commerciales.
Le patron de Leclerc veut être clair !
L’alimentation devient de plus en plus chère, dans tous les magasins de grande distribution. Le patron de Leclerc s’inquiète. Car les prix des produits alimentaires ont grimpé de 11,1 % depuis un an.
Il explique que la situation ne risque pas de s’améliorer dans les jours à venir chez Leclerc. « La hausse des prix alimentaires dans la distribution a atteint en moyenne 12 % en 2022 dans les hypermarchés. »
« Les enseignes les moins chères, E.Leclerc, Hyper U et Lidl, n’ont pas fini de répercuter toute cette hausse aux clients. Chez Leclerc, nous continuons à prendre sur nos marges pour éviter la chute des ventes. Pour aller chercher des prix plus bas… »
Avant de terminer : « Il va falloir se battre. On arrive en haut de la flambée des prix. On est encore dans des prix très élevés ». Très souvent, Michel-Edouard Leclerc (Leclerc) évoque cette hausse des prix en magasin.
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Selon lui, cela va encore durer très longtemps. « Nous sommes entrés dans une très longue période d’inflation », dit-il. Le patron de Leclerc craint que la situation dure encore pendant dix ans.
Michel-Édouard Leclerc et plusieurs patrons de grandes firmes s’insurgent. Ils ont donc procédé à des renégociations commerciales entre supermarchés et agro-industriels.
Oui mais voilà… Le boss des supermarchés ajoute qu’il « n’y aura pas de baisses de prix » à leur issu. Michel-Édouard Leclerc en a parlé ce mardi 17 octobre 2023, sur BFM Business.
« On a perdu beaucoup de temps, aujourd’hui, on va anticiper les négociations d’un mois et négocier dans un temps très court. C’est très clair, il n’y aura pas de baisses de prix ».
Pas de baisse de prix cet hiver !
À titre de rappel, l’État a donc présenté un projet de loi. Celui-ci pousse les négociations commerciales entre grands industriels et supermarchés pour l’année 2024. Mais alors la question se pose, quel est le but de ces négociations annuelles ?
Celles-ci ont pour but de déterminer les conditions de vente. Comme le prix d’achat, la place en rayon… Mais aussi le calendrier de promos (Leclerc). Sachez que le texte a été adopté à l’Assemblée nationale.
C’est donc le 26 octobre prochain que l’examen devra débuter en séance publique au Sénat. Le projet de loi prévoit plusieurs choses. Comme le fait d’avancer ces négociations pour les industriels comme Leclerc. Mais aussi pour les plus petits fournisseurs.
Mais les députés ont repoussé ce projet. Car ils ont donc adopté un amendement qui impose que cela aboutisse le 31 décembre prochain pour les entreprises. Et le 15 janvier pour les autres.
À savoir que le chiffre d’affaires annuel est en dessous de 350 millions d’euros. Michel-Édouard Leclerc, le patron des supermarchés en a dit plus. Et son avis fait froid dans le dos !
« Les industriels ne savent pas à quelle sauce ils vont donc être mangés en 2024 ». Il évoque ainsi les pris, mais aussi la négociation avec les supermarchés. Et ce, « avec des demandes de très fortes hausses allant de 5 à 25 % ».
Encore une fois, le patron de Leclerc prend la parole. Il espère « ramener l’inflation des produits de conso courante au niveau de l’inflation générale ». Au mois de septembre, l’inflation a atteint 4,9 % sur un an. Il en est de même pour le mois d’août.