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Insertion professionnelle ou activités exigées pour continuer à toucher le RSA. Quels sont les nouveaux changements prévus pour le RSA ? DivertissonsNous a décidé de tout décrypter et voici ce qu’il en est pour cette aide de la CAF !
RSA : les principaux changements
En France, de nombreux foyers vivent grâce au RSA. En 2020, le gouvernement estimait que 4,09 millions de personnes étaient couvertes par cette prestation sociale. Conjoints et enfants à charge compris.
Le revenu de solidarité active vient donc en aide à de nombreux foyers. Ces derniers sont sans ressources. Cette aide leur permet donc de subvenir à leurs besoins grâce à un niveau minimum de revenu.
Au fil des années, le RSA a évolué. Les nouveaux changements apportent de nouvelles obligations pour les allocataires.
Ces nouvelles mesures ont pour but d’encourager l’insertion professionnelle des bénéficiaires. Mais aussi de les pousser à justifier d’un minimum d’activité pour continuer à toucher le RSA.
Qu’est-ce que cela implique ? La nouvelle mesure mise en place par le plan « Plein emploi » oblige les allocataires à avoir 15 heures d’activité par semaine.
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Ces activités obligatoires varient selon la situation personnelle de la personne. Ainsi que ces objectifs d’insertion. Cela peut être la participation à des ateliers collectifs par exemple.
Les entretiens d’embauche et les formations professionnelles comptent aussi parmi ces activités. L’objectif est que les allocataires du RSA s’investissent davantage dans leur recherche d’emploi. Tout en profitant d’un accompagnement dans leur parcours d’insertion.
Mais tous les allocataires du RSA ne sont pas concernés par ces changements. En effet, certaines catégories de personnes sont exemptées de ces nouvelles obligations.
De nouvelles obligations et plus d’accompagnement
Les nouveaux changements prévus pour le RSA ont donc pour but d’apporter plus d’accompagnement aux bénéficiaires. Notamment dans leur parcours d’insertion professionnelle.
Par exemple, les allocataires ont droit à un suivi personnalisé avec un référent unique. Celui-ci peut-être de Pôle emploi. Mais aussi du conseil départemental ou encore de la mission locale.
Des dispositifs d’aide à la mobilité et au logement seront aussi mis en place. Ainsi que des aides financières pour la formation et la création d’entreprise.
Ces nouvelles mesures ont pour but de soutenir les allocataires dans leurs démarches. Mais aussi de leur permettre de dépasser les obstacles qu’ils peuvent rencontrer lors de leur recherche d’emploi.
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Cette nouvelle réforme du RSA va aussi conditionner le versement de l’allocation à la réalisation de 15 à 20 heures d’activité.
« Aujourd’hui, quand on regarde les 1,9 million d’allocataires du RSA, l’immense majorité bénéficie d’un suivi social, moins de la moitié bénéficie d’un suivi professionnel. » expliquait Olivier Dussopt aux journalistes de TF1 en mai dernier.
Il ajoute qu’il faut mettre de nouvelles mesures pour accompagner les allocataires et « faciliter le retour à l’emploi ». Mais que risquent les allocataires s’ils manquent à leurs obligations ?
Le ministre explique que la personne bénéficiant du RSA peut voir ses versements suspendus. D’un autre côté, elle peut aussi se voir radiée si elle manque à ses obligations.
Les nouveaux changements entreront en vigueur petit à petit. « Nous avons besoin de changer la loi pour une entrée en vigueur en 2024, progressivement. Pour faire en sorte que d’ici à 3 à 4 ans, la totalité des allocataires du RSA soient bien accompagnés. Puissent avoir un accompagnement social mais aussi professionnel. » a déclaré le ministre du Travail sur BFM TV.
La réforme du RSA est donc désormais en marche. Les allocataires du revenu de solidarité active devront respecter les nouvelles conditions pour continuer à profiter de leurs aides.