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Les fraudes à la CAF sont nombreuses et augmentent au fil des années. Rien qu’en 2022, ces dernières étaient estimées à plusieurs milliards d’euros… Certaines fois, des erreurs d’inattention peuvent vous faire perdre vos prestations sociales.
Des arnaques à la CAF qui s’accumulent
Les arnaques à la CAF très nombreuses. Le 4 juin dernier, la Caisse d’Allocation Familiale estimait que près de 351 millions d’euros d’aides ont été détournées.
Un chiffre colossal, en nette augmentation. En effet, en 2021, ce chiffre était de 309 millions en 2021. On assiste à une hausse de 11,6 % des fraudes.
Depuis 2014, cette augmentation est donc de 67,6 %. Un chiffre énorme, qui a donc forcé le gouvernement à employer les gros moyens.
En moyenne, le préjudice atteint 7 217 euros par arnaque et il ne s’agit pas d’erreurs ou d’oublis. Mais, selon la CAF, il s’agit de tentatives volontaires de frauder.
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Le 29 mai, le ministre des Comptes publics a d’ailleurs fait savoir dans Le Parisien qu’il allait mettre en place un plan visant à lutter contre la fraude sociale. Cette fois encore, des agents vont être recrutés pour enquêter sur les fraudeurs.
« Aujourd’hui, les Caisses de Sécurité sociale peuvent déjà vérifier un certain nombre de choses : des factures d’électricité, des opérations bancaires. Je souhaiterais qu’on élargisse », a expliqué Gabriel Attal sur RMC au mois de mars dernier. Ce dernier va donc travailler avec les compagnies aériennes.
Contrôles renforcés, fraudes arrêtées
En 2023, les contrôles auront donc pour objectif essentiel de détecter les fraudes à la CAF. « Les autres suspicions de fraudes ont été traitées par le Conseil départemental », a expliqué la CAF dans un communiqué.
Parfois, il peut arriver qu’une erreur d’inattention vous prive de vos droits. En effet, le non-respect des critères d’attribution des allocations de la CAF peut vite arriver.
Avant de prétendre à des aides, l’allocataire doit d’abord vérifier s’il est éligible. En cas de non-respect des conditions d’attribution des aides, il devra alors rembourser les sommes qu’il a perçus de manière illégale.
De plus, tous les changements professionnels sont à déclarer impérativement. Chaque allocataire doit donc signaler sans attendre à la CAF tout changement dans sa vie professionnelle.
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Là encore, en cas d’oublis, vous risquez des sanctions. Si votre situation professionnelle a changé, vous devez vous rendre sur le site internet www.caf.fr ou sur l’application mobile Caf-Mon Compte.
Une fois en ligne, cliquez sur Déclarer un changement puis sur Situation professionnelle. Il vous suffit alors d’indiquer si vous avez perdu votre emploi ou repris une activité. Et « même une activité à temps partiel », indique ainsi la CAF.
Comment éviter de perdre ses droits à la CAF
Parmi les erreurs courantes, la CAF prend l’exemple d’un allocataire qui a emménagé en couple. Ce dernier a bénéficié de prestations comme étant célibataire alors qu’il était en ménage depuis un an.
Cette erreur peut donc vous coûter cher. Pour informer la CAF d’un changement dans votre vie personnelle, il suffit de se rendre dans votre espace personnel.
Dans l’onglet situation familiale, vous pourrez ainsi changer votre statut. Attention aussi au risque que vous prenez en n’intégrant pas les revenus du conjoint pour la pension de réversion.
Si les revenus du conjoint survivant dépassent le seuil d’éligibilité, un remboursement de l’argent indûment perçu se voudra alors exigé de la part de la CAF. Enfin, si vous vous considérez comme parent divorcé et que votre enfant a quitté le foyer, il faut en avertir la CAF.