Voir le sommaire Ne plus voir le sommaire
De nombreux Français bénéficient du chèque énergie. C’est une aide en plus du gouvernement pour permettre aux foyers dans le besoin de régler leur facture. En revanche, son montant n’est pas assez élevé selon la Fondation Abbé Pierre.
Le chèque énergie : une aide indispensable pour beaucoup
Chaque année, de nombreuses personnes dans le besoin peuvent bénéficier du chèque énergie. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce dernier est indispensable pour beaucoup. Il permet de payer les factures énergétiques.
De son côté, le gouvernement avait tout de même mis en place des boucliers tarifaires en 2021 afin d’atténuer l’augmentation des coûts de l’énergie. En revanche, ils disparaissent peu à peu, au plus grand dam des consommateurs.
Les prix du gaz et de l’électricité s’envolent et les Français ont de plus en plus de mal à régler leur facture. Lors d’une conférence de presse, délégué général de la Fondation, Christophe Robert a lancé l’alerte sur le sujet.
Il a révélé : « Quand on baisse la voilure sur ce bouclier, si on n’aide pas les ménages les plus fragilisés, eh bien, on n’est pas près de sortir de cette difficulté de la précarité énergétique ».
À voir Chèque énergie 2025: de nombreux Français éligibles, la marche à suivre pour le toucher
C’est pour cause raison que la Fondation Abbé Pierre a demandé au gouvernement une augmentation du chèque énergie. Pour rappel, ce dernier a un montant en moyenne de 149 euros par an. Mais ce n’est pas tout.
La demande de la Fondation Abbé Pierre
Le chèque énergie ne s’adresse pas à tout le monde. En effet, 20 % des foyers aux faibles revenus peuvent bénéficier de cette aide du gouvernement. Cela représente 5,6 millions de ménages en France.
Pour la Fondation Abbé Pierre, cette aide doit d’ailleurs se poursuivre en 2024. En revanche, elle a demandé une augmentation. C’est dans un communiqué que Christophe Robert a dévoilé la demande de l’organisme.
Il a confié : « Nous demandons, nous, en tout cas la Fondation Abbé Pierre, un élargissement du chèque énergie pour toucher des ménages qui n’en sont pas bénéficiaires aujourd’hui ».
Et de préciser : « mais qui souffrent de ces difficultés à pouvoir se chauffer convenablement, et un triplement du montant du chèque énergie ». Si l’organisme a fait cette demande, c’est pour une bonne raison.
En France, 12 millions de personnes vivent dans une grande précarité énergétique. Il faut dire qu’elle touche 30 % de ménages les plus pauvres qui consacrent plus de 8 % de leurs revenus aux dépenses énergétiques et/ou ont froid chez eux, indique la Fondation Abbé Pierre.
À voir Électricité: des coupures de courant et une consommation réduite cet hiver ?
« La précarité énergétique a fortement augmenté entre 2020 et 2023 »
C’est en tout cas ce que les chiffres de l’Insee et de l’Observatoire national de la précarité énergétique ont rapporté. Un constat très alarmant pour les Français. Ces derniers ont plus que jamais besoin du chèque énergie. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les choses ne cessent d’empirer.
Nos confrères de Sud Ouest ont d’ailleurs révélé : « Les indicateurs mesurant la précarité énergétique ont fortement augmenté entre 2020 et 2023, ont relevé les associations organisatrices de la journée, dans un contexte de forte hausse des prix de l’énergie ».
Une Journée nationale contre la précarité énergétique va d’ailleurs avoir lieu le jeudi 23 novembre. De nombreuses associations ont d’ailleurs décidé de s’engager pour cette fameuse Journée.
Le média révèle : « Elle consistera en une série d’évènements à travers le pays pour sensibiliser au problème. Et proposer des solutions, a expliqué la coordinatrice de la journée, Maïder Olivier, chargée de mobilisation à la Fondation Abbé Pierre ».
Avant de déclarer : « C’est aussi le signe que, malheureusement, la précarité énergétique est toujours autant d’actualité. Ça continue de concerner de plus en plus de personnes ».