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Depuis plusieurs jours, la CAF a mis au point de nouvelles règles. Si vous ne les respectez pas, vous risquez de perdre vos droits aux allocations.
De nombreuses allocations de la CAF augmentent pour 2024
Face à l’augmentation du coût de la vie, le gouvernement a prévu de revaloriser les principales aides sociales. En commençant par le RSA.
Ce dispositif vise ainsi à garantir un revenu minimum aux personnes et aux familles en difficulté économique. À partir du 1ᵉʳ avril 2024, le montant mensuel de base du RSA devrait passer à 636,92 euros pour une personne seule et à 955,37 euros pour un couple sans enfant ou un parent isolé avec un enfant.
La prime d’activité CAF, destinée à soutenir financièrement les travailleurs modestes, connaîtra aussi une augmentation. À partir du 1ᵉʳ avril 2024, un célibataire sans enfant pourra bénéficier d’un montant maximal de 623,81 euros par mois.
L’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) CAF enregistrera la plus grande augmentation, passant de 971,37 euros en 2023 à 1 017,99 euros au printemps 2024. Cela fait suite à une revalorisation de 4,8 %.
Cette allocation vise donc à soutenir financièrement les adultes en situation de handicap qui éprouvent des difficultés à travailler et à subvenir à leurs besoins. Les allocations familiales augmenteront aussi à partir du 1ᵉʳ avril 2024.
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En effet, les familles avec deux enfants et des revenus annuels inférieurs à 75 804,98 euros toucheront 148,80 euros par mois. Tandis que les familles avec trois enfants recevront 339,43 euros.
Des aides repensées
Les allocations familiales vont aussi grimper à partir du 1ᵉʳ avril 2024. Les familles avec deux enfants et des revenus annuels inférieurs à 75 804,98 euros toucheront 148,80 euros par mois, tandis que les familles avec trois enfants recevront 339,43 euros.
Les allocations de rentrée scolaire (ARS) de la CAF vont changer à partir du mois d’août 2024. Elles vont ainsi atteindre 407,76 euros pour un enfant de 6 à 10 ans, 440,21 euros pour un enfant de 11 à 14 ans, et 455,46 euros pour un adolescent de 15 à 18 ans.
À partir du printemps 2024, l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé de la CAF (AEEH) augmentera de 142,69 euros par mois à 149,53 €. Les primes à la naissance et à l’adoption seront respectivement de 1 068,33 € et 2 136,65 euros.
La prestation partagée d’éducation de l’enfant (PreParE) sera de 449,27 € en cas d’arrêt total d’activité. Et de 290,44 € pour un travail à mi-temps ou moins.
Enfin, l’allocation journalière de présence parentale (AJPP) sera de 65,94 euros par jour. Avec un complément mensuel de 126,43 euros sous certaines conditions.
Cependant, pour espérer toucher ces aides, il y a des critères à respecter. Face à l’augmentation des fraudes, le gouvernement a décidé de serrer la vis…
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Des allocations de la CAF, oui, mais sous certaines conditions
En 2024, la CAF a annoncé une mise à jour majeure de ses critères d’attribution des aides. Cela fait donc écho aux récentes évolutions législatives sur l’emploi.
En effet, cette initiative vise donc à faire face à une augmentation significative des fraudes constatées. Afin de renforcer les contrôles et de remédier aux irrégularités, la CAF met particulièrement l’accent sur la déclaration du revenu net.
Des versements excédant les montants légitimes ont été constatés, principalement dans le cas du revenu de solidarité active (RSA). En réponse à ces fraudes, la CAF a revu les critères d’éligibilité de ses prestations, mettant un gros plan particulier sur la situation familiale.
Actuellement fixé à 598,54 euros pour une personne seule, le montant du RSA peut varier en fonction de la situation matrimoniale. Mais, une modification importante est aussi introduite.
En effet, l’octroi du RSA nécessitera désormais 15 heures de travail hebdomadaire. Et une résidence en France d’au moins 25 ans. Une autre nouveauté de la CAF concerne l’introduction de la règle du net social pour les aides sociales.
Les bénéficiaires sont ainsi tenus de déclarer leur revenu net social, tel qu’indiqué sur leur fiche de paie. Cette mesure a pour objectif de réduire les risques d’erreurs et de fraudes en incluant toutes les prestations fournies par l’employeur. Qu’elles soient financières ou en nature.