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Le chèque alimentaire, une belle idée déjà abandonnée ? C’est en effet la décision du gouvernement qui a décidé de le supprimer. Mais pas de panique, il va être remplacé par une autre mesure…
Une aide supprimée faute d’argent ?
En ce tout début d’année 2024, l’inflation n’a pas dit son dernier mot. En effet, faire ses courses en supermarché reste toujours aussi cher. Et les budgets des ménages les plus fragiles souffrent.
Même si certaines enseignes ont promis des prix en baisse, certains produits vont eux continuer d’augmenter. C’est le cas par exemple des tablettes de chocolat dont le prix va bondir en raison d’une pénurie de cacao.
Face à cette crise inflationniste, le gouvernement avait décidé de réagir. Après avoir tergiversé pendant longtemps, celui-ci avait fini par lancer l’idée d’un chèque alimentaire à disposition d’un public ciblé. Chaque bénéficiaire pouvait en effet prétendre à toucher 50 euros par mois.
Il pouvait de plus être cumulable. Ainsi, un couple vivant sous le même toit, et bénéficiaire du chèque alimentaire, pouvait prétendre jusqu’à 100 €/mois.
Pour bénéficier de cette aide alimentaire, il fallait toutefois répondre à certains critères. Le chèque alimentaire était destiné aux bénéficiaires du RSA, de l’allocation adulte handicapée (AAH), du minimum vieillesse (ASPA) ou de l’aide personnalisé au logement (APL).
Mais aussi aux étudiants boursiers, ainsi qu’aux jeunes mères isolées et/ou enceintes. En tout, il avait été calculé que 9 millions de Français pouvaient prétendre à cette aide. Mais patatras, en 2024, cette mesure ne sera finalement pas mise en place. Un coup dur pour tous ceux qui l’attendaient avec impatience…
Par quoi va être remplacé le chèque alimentaire ?
En effet, Bruno Le Maire a signalé l’arrêt du chèque alimentaire en raison de son coût élevé. Le ministre de l’Économie estime le coût de cette aide entre 1,5 et 3,5 milliards d’euros par an.
« Je renonce à la politique des chèques. Nous n’avons pas les moyens aujourd’hui », a fait savoir le ministre avec regret. Mais, ce dernier songe à une nouvelle idée pour aider les ménages les plus fragiles à mieux s’alimenter en temps de crise.
À la place, Bruno Le Maire annonce un renforcement du soutien aux banques alimentaires à la place du chèque alimentaire. Ainsi qu’aux associations caritatives, comme les Restos du cœur. De leur côté, les enseignes de la grande distribution sont aussi invitées à baisser leur prix.
C’est d’ailleurs ce qu’avait annoncé le mois dernier le patron d’Intermarché, Thierry Cotillard. Confiant après les négociations avec les fournisseurs, ce dernier a annoncé la bonne nouvelle. Le chèque alimentaire est à oublier.
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« Je vous confirme qu’il y aura des baisses de prix pour les consommateurs », avait confié ce dernier. Celui-ci affirme qu’il y aura bien des réductions de tarifs sur le beurre, les huiles ou encore certaines viandes.
Des prix en baisse en supermarché
C’est aussi le choix des enseignes discount comme Lidl, qui va continuer toute l’année à serrer ses prix sur les produits de première nécessité.
Sur TTL ce 2 février, Michel Biero, PDG de Lidl France, a annoncé dans ses magasins des baisses de prix entre 3 et 5 % sur les marques distributeurs. Une vraie bouffée d’air frais pour les consommateurs qui vont peut-être enfin pouvoir récupérer un peu de pouvoir d’achat en remplissant leur caddie.
En temps d’inflation, il n’y a en effet pas de petites économies. Les Français doivent donc se montrer joueurs et ne pas hésiter à faire marcher la concurrence pour forcer les enseignes à revoir leurs prix à la baisse.