CAF: accusée de fraude cette mère de famille doit rembourser 22 500 euros

Accusée d'avoir fraudé la CAF, une mère de famille doit désormais rembourser 22 500 euros de trop-perçu à l'organisme !

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Une mère de famille dans le pétrin. La CAF l’accuse d’avoir camouflé un concubinage et d’avoir touché des mois de prestations sociales sans y avoir droit. Elle doit désormais rembourser 22 500 euros !

La CAF lui réclame 22 500 euros

Tous les mois, la CAF vient en aide à de nombreux foyers dans le besoin. De nombreuses personnes en France bénéficient en effet des prestations sociales.

Celles-ci sont un véritable coup de pouce financier pour les ménages aux faibles revenus. Cependant, pour bénéficier des aides de la CAF, il faut respecter certaines conditions.

Pour chaque prestation, l’organisme d’aides sociales impose des conditions d’éligibilité. Entre alors en jeu la composition foyer, le statut marital ou encore les ressources et les revenus.

Les bénéficiaires doivent aussi mettre à jour leur situation pour bénéficier des aides sociales et ne pas en être privé. Ainsi, l’organisme d’aides sociales doit être au courant du moindre changement.

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Si ce n’est pas fait, l’allocataire risque de se mettre à risque. En effet, en cachant sa véritable situation, il va toucher des aides qu’il ne devrait peut-être pas.

Si la CAF s’en rend compte, elle peut demander la suspension des aides sociales. Ainsi que le remboursement des sommes perçues à tort. Il s’agit alors d’un cas de fraude aux aides sociales !

Et c’est ce qu’a vécu cette mère de famille. À la tête d’une tribu de 7 enfants, elle aurait camouflé son concubinage à la CAF pour continuer à bénéficier des aides sociales.

Aujourd’hui, l’organisme d’aides sociales lui réclame la somme de 22 500 euros. Chose que la mère de famille se sent incapable de pouvoir rembourser.

« L’agent m’a condamnée à mort »

Audrey, mère de 7 enfants se dit « condamnée à mort ». Elle explique que la CAF lui demande de rembourser la somme de 22 500 euros de trop-perçu.

Tout commence en 2019 lorsqu’elle quitte son mari, violent. Elle s’installe dans les Landes avec ses enfants, chez un ami d’enfance. À l’époque, elle a même un contrat de colocation avec son ami et lui verse un loyer.

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« J’ai passé des entretiens d’embauche pour du travail » explique la femme accusée de fraude à la CAF. Arrive ensuite la crise sanitaire. Elle se retrouve confinée et doit prendre soin de sa fille atteinte d’un cancer à 19 ans.

La mère de famille demande de l’aide à la CAF. Elle bénéficie d’une allocation journalière de présence parentale. « Un agent de la Caf des Landes a affirmé que je vivais en concubinage avec mon ami et que je n’avais plus droit aux aides de la Caf » explique-t-elle alors.

Elle avoue que sous la pression des évènements, elle va signer une attestation de vie en concubinage. « L’agent m’a condamnée à mort » ajoute la mère de famille avec du recul.

« Dans la foulée, j’ai reçu un courrier m’expliquant que je devais rembourser toutes les prestations que j’avais touchées depuis mon installation dans les Landes… Soit 19 000 euros » ajoute-t-elle.  En plus des 3 500 euros d’amende infligés par la CAF.

Audrey déménage ensuite à Albi et la CAF accepte de lui verser de nouveau ses allocations. Puis son logement n’était plus couvert par l’association. La CAF revient alors à la charge.

« En janvier dernier, elle a décidé que les remboursements de la dette passaient de 100 à 400 euros par mois. Et depuis février, l’intégralité des aides, soit 800 euros, est retenue… Je n’ai plus rien. J’ai peur de me retrouver dehors. » confie Audrey.


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