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Le gouvernement a instauré un chèque énergie pour payer ses factures. Si de nombreux Français pourront en profiter, plus d’un million d’entre eux sont sur le banc de touche.
Un nouveau chèque énergie en 2024
Comme son nom l’indique, le chèque énergie, un précieux coup de pouce pour les foyers. Ce dernier permet de régler des factures face à l’augmentation des prix.
Une nouvelle version, d’une valeur de 831 euros, est désormais disponible. Cette initiative gouvernementale vise à soutenir les ménages défavorisés, offrant une aide cruciale pour leurs dépenses énergétiques.
Cependant, son utilisation est spécifique. En effet, les Français peuvent uniquement s’en servir pour les factures d’énergie et l’achat de combustible, ainsi que pour d’autres dépenses éligibles.
L’éligibilité au chèque énergie 2024 dépend toujours des ressources du foyer et peut varier entre 48 et 277 euros. Il est envoyé annuellement par l’ASP et reste valable jusqu’au 31 mars de l’année suivante.
D’ailleurs, malgré certaines critiques sur son montant jugé insuffisant, des discussions sont en cours pour augmenter cette aide face à la flambée des prix de l’énergie. Il y a peu, le Sénat propose également la suppression du bouclier tarifaire au profit d’aides ciblées pour les foyers modestes.
Un tarif revalorisé ?
Mis en place en 2021, afin de soutenir les ménages Français face à la flambée des prix de l’énergie, le chèque énergie est très demandé par les Français. D’ailleurs, de plus en plus d’entre eux y sont éligibles.
D’après les chiffres communiqués par le compte l’observatoire national de la précarité énergétique (ONPE), 2,8 millions de ménages seraient en situation de précarité. Un chiffre en hausse constante.
En 2022, 22 % des Français ont d’ailleurs déclaré avoir souffert du froid au moins 24 heures durant l’hiver. Et 27 % ont avoué avoir rencontré des difficultés à s’acquitter de leurs factures d’énergie.
Et ce, malgré la présence du bouclier tarifaire. Pour la Fondation Abbé Pierre cette éviction du bouclier tarifaire risque donc de précariser davantage les consommateurs les plus fragiles.
C’est la raison pour laquelle l’organisme s’est penché sur la question du chèque énergie. « Quand on baisse la voilure sur ce bouclier [tarifaire], si on n’aide pas les ménages les plus fragilisés, eh bien on n’est pas près de sortir de cette difficulté de la précarité énergétique », déclare le représentant de la Fondation Abbé Pierre.