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Si vous recherchez un emploi, vous pouvez vous inscrire à France Travail. Et ce, quelle que soit votre nationalité. Mais, vous devez résider en France.
Selon une étude de 2022 de la Dares, entre 25 et 42 % des salariés éligibles à l’assurance-chômage n’y ont pas recours. Un phénomène de non-recours dû, entre autres, au manque de connaissance de ses droits à l’indemnité.
Pour les inscrits ou les futures inscrits à France Travail, voici quelques astuces, que Merci pour l’info a partagées, pour éviter les pièges de France Travail.
Bien cibler son projet professionnel auprès du conseiller de France Travail
Si vous êtes demandeur d’emploi, vous devez effectuer des recherches pour trouver un nouvel emploi. Et ce, quelle que soit votre nationalité.
Vous devez alors participer, avec votre conseiller France Travail (ex-Pôle emploi), à l’élaboration et à l’actualisation de votre projet personnalisé d’accès à l’emploi (PPAE).
Vous devez alors accepter une offre d’emploi raisonnable, c’est-à-dire qui correspond à vos compétences professionnelles.
Le PPAE de France Travail tient alors compte de votre formation, vos qualifications, vos connaissances et compétences professionnelles. Et aussi de votre situation personnelle et familiale et la situation du marché du travail local.
Le demandeur d’emploi qui refuse deux offres d’emploi que France Travail considère comme « raisonnables » peut se voir radier des listes de France Travail et ne plus percevoir son allocation-chômage.
« Plus votre PPAE est large et vague, plus de nombreuses offres susceptibles de vous être présentées et donc refusées. Ce qui augmente votre risque de radiation », explique alors Merci pour l’info.
Ainsi, « le demandeur définit bien le métier qu’il recherche. Il ne devrait pas avoir à accepter des offres ne répondant pas à ses attentes », répond Pierre Garnodier, secrétaire général du Comité national des travailleurs privés d’emploi et précaires de la CGT, que Merci pour l’info a relayé.
Le CNTPEP conseille alors de privilégier des critères restreints. En effet, « plus ils sont ouverts, plus les contraintes sur les chômeurs seront importantes », explique-t-il.
Comment et quand actualiser ses droits ?
Que vous perceviez des indemnités ou non, chaque mois, vous devez mettre à jour votre situation pour rester inscrit. France Travail appelle alors cette démarche « l’actualisation ».
Vous devez aussi déclarer à France Travail tout changement de situation qui pourrait avoir un impact sur votre allocation ou votre recherche d’emploi.
Selon Pierre Garnodier, cette action est essentielle. « L’enjeu est surtout de s’actualiser correctement. Car si on se trompe, les périodes mal déclarées peuvent alors ne pas servir au calcul de nos droits ou être sanctionnés », a alors relayé Merci pour l’info.
Une bonne actualisation dépend alors de la situation de chacun.
Selon les colonnes de nos confrères, en période d’essai, mieux vaut vous actualiser chaque mois auprès de France Travail.
Cette action permettra alors de recharger vos droits ou en ouvrir de nouveaux si vous retrouvez de nouveau au chômage.
En revanche, en cas de démission pour intégrer un nouvel emploi, il vaut mieux ne pas être inscrit dans cet intervalle-là à France Travail.
« En effet, dans une telle situation, si votre nouvel employeur rompait votre contrat à l’issue de la période d’essai, vous n’auriez pas droit à une indemnisation si vous n’avez pas accumulé au moins 3 ans d’activité sans aucune interruption avant votre démission » , explique Merci pour l’info.
Meilleure indemnisation par France Travail
Vous avez travaillé pendant au moins 6 mois depuis votre dernière période de chômage avec un bon salaire ? Mieux vaut demander à France Travail d’étudier votre situation à ce moment-là.
En effet, à défaut de rester sur vos anciens droits, vous pouvez alors choisir d’en ouvrir de nouveaux. Ils seront alors plus importants au regard de votre dernière période d’activité et donc dernier salaire.
Pour ce faire, France Travail devra alors évaluer vos options. Ensuite, vous disposez de 21 jours pour choisir entre :
– garder vos anciens droits et avoir une indemnité plus longue
– ou en ouvrir de nouveaux auprès de France Travail, tout en renonçant alors au reliquat des droits précédents.
A noter toutefois que pour y prétendre, vous devez alors remplir l’une de ces conditions :
– la différence de droits doit être supérieure d’au moins 30 %
– votre allocation précédente était inférieure ou égale à 20 € par jour
Cumul de l’allocation chômage et du salaire
Il est tout à fait possible de compléter l’allocation chômage avec un salaire. Ou encore, il est possible, à contrario, de compléter un salaire avec ses indemnités.
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Ainsi, le demandeur d’emploi à France Travail peut alors conserver une aide équivalente au montant de son assurance-chômage auquel l’on soustrait 70 % du nouveau salaire brut.
Ce dispositif vise alors à aider au retour à l’emploi, même à temps partiel.
Pour en bénéficier, il faut rester inscrit auprès de France Travail et s’actualiser tous les mois en précisant le nombre précis d’heures que vous avez effectuées.
Toutefois, il y a une condition à remplir. En effet, vous ne devez pas dépasser le montant de l’ancien salaire brut avec le cumul de l’ARE et du nouveau salaire.
D’autre part, ce nouvel emploi peut générer de nouveaux droits s’il dure au moins 130 jours ou 910 heures.
Les offres de formation de France Travail
Si vous avez besoin de booster vos qualifications ou un projet de reconversion professionnelle ? France Travail offre l’opportunité aux demandeurs d’emploi d’effectuer des formations pour retrouver un travail. Et l’organisme peut même vous aider financièrement.
Voici quelques exemples :
– L’ARE-F (allocation de retour à l’emploi-formation)
– La RFPE (rémunération des formations de Pôle emploi)
– La RFF (rémunération de fin de formation) pour les bénéficiaires de l’ARE-F (ou ASP-F ou ATI-F) en fin de droits
– Aide au permis B
– Aide à la mobilité
Vous trouverez alors tous les détails sur le site de France Travail : https://www.francetravail.fr/candidat/en-formation/formations