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Longtemps repoussé et décrié par les associations de motards, le contrôle technique est désormais obligatoire pour les deux-roues, trois-roues et quadricycles motorisés ! En effet, le gouvernement a publié un arrêté au Journal officiel le 24 octobre 2023.
Voici les principales règles à connaître sur le contrôle technique d’un véhicule motorisé à 2 ou 3 roues et quadricycle à moteur.
À quels véhicules s’applique ce contrôle technique ?
Le nouveau contrôle technique deux-roues, trois-roues ou quadricycles motorisés doit vous permettre de constater l’état de votre véhicule. Par conséquent, vous prendrez alors connaissance de certaines défaillances afin de les faire réparer.
Cette inspection périodique obligatoire concerne alors les véhicules de catégorie L, donc notamment :
– les cyclomoteurs
– les motos
– les scooters
– les tricycles à moteur
– les quadricycles légers et lourds
Quelle est l’obligation calendaire pour cette mise en place ?
Ce nouveau contrôle technique est mis en place de manière progressive et selon le calendrier suivant :
– Immatriculation de votre véhicule avant le 1ᵉʳ janvier 2017 et date anniversaire de sa première mise en circulation avant le 15 avril… Vous devez alors effectuer ce contrôle entre le 15 avril et le 14 août 2024.
– Immatriculation de votre véhicule avant le 1ᵉʳ janvier 2017 et date anniversaire de sa première mise en circulation après le 15 avril… Vous devez alors effectuer son premier contrôle technique au plus tard 4 mois après la date anniversaire de la première mise en circulation et dans la limite du 31 décembre 2024.
– Immatriculation de votre véhicule entre le 1ᵉʳ janvier 2020 et le 31 décembre 2021… Vous devrez alors effectuer son premier contrôle en 2026.
– Enfin, immatriculation de votre véhicule après le 1ᵉʳ janvier 2022… Vous devrez alors effectuer son premier contrôle technique dans les 4 ans et demi à 5 années qui suivent sa mise en circulation.
Contrôle technique moto : un élément à ne pas négliger
Donc, depuis le 15 avril dernier, tous les deux-roues doivent se soumettre au contrôle technique pour leur sécurité.
Toutefois, selon Autoplus, il arrive que de nombreux usagers ne passent pas au contrôle pour des raisons qu’il peuvent éviter.
Selon Bernard Bourrier, PDG de l’enseigne de contrôle technique Autovision, l’état des pneumatiques, par exemple, constitue en effet le « premier point de refus de validité » lors du contrôle technique.
Or, mieux vaut prévenir ! Contrôler vos pneumatiques de manière régulière, peut vous éviter la contre-visite. Il suffit en effet de vérifier les deux témoins d’usure, une opération qui ne prend que quelques secondes.
En cas de négligence, cela qui peut alors entraîner une contre-visite coûteuse et que vous auriez pu aisément éviter !
En effet, cet examen complémentaire peut coûter près de 20 euros, en plus des 70 à 80 euros que vous aurez déjà dépensés pour le contrôle technique initial. Ne négligez donc pas les pneus afin d’éviter des frais inutiles !
Attention aussi à votre sécurité !
« Outre les considérations financières, contrôler l’état des pneus est essentiel pour la sécurité. Des gommes usées peuvent évidemment compromettre l’adhérence à la route, augmentant ainsi les risques d’accident. Et cela ne pardonne pas sur un deux-roues. Ainsi, il est important de vous assurer que votre véhicule est toujours en bon état avant de prendre la route », conseille Autoplus, à juste titre.