Voir le sommaire Ne plus voir le sommaire
L’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) peut compléter vos ressources pour vous assurer un revenu minimal si vous êtes en situation de handicap. Son montant dépend alors de votre situation professionnelle et de vos ressources. Mais quelles sont donc les maladies qui donnent droit à cette allocation ?
Qu’est-ce que l’AAH ?
Vous êtes en situation de handicap et percevez de faibles ressources ? L’AAH est une aide financière qui peut alors compléter vos ressources. Ainsi, elle vous garantit un revenu minimal d’existence pour faire face aux dépenses de la vie quotidienne.
L’AAH a donc pour objectif de vous assurer un minima social et ainsi vous protège contre toute forme d’exclusion.
C’est la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) qui décide de votre droit à l’AAH.
Elle peut alors vous attribuer l’AAH pendant une durée variable déterminée en fonction de votre taux d’incapacité et l’évolution de votre handicap.
L’AAH est versée par la Caisse d’allocations familiales (CAF) ou par la Mutualité sociale agricole (MSA), sur demande à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH).
Le montant de l’AAH que la caisse d’allocations familiales (CAF) ou la Mutualité sociale agricole (MSA) verse, varie alors en fonction de votre situation professionnelle et de vos ressources.
Quelles sont les conditions pour en bénéficier ?
Pour toucher l’AAH vous devez donc remplir un certain nombre de conditions :
– Incapacité
– Âge
– Résidence
– Ressources
À voir CAF: très bonne nouvelle pour la Prime de Noël et cela concerne tous les allocataires
Taux d’incapacité :
En effet, pour bénéficier de l’AAH, vous devez alors présenter un taux d’incapacité permanent.
Ce taux, que la Commission des droits pour l’autonomie des personnes handicapées détermine et fixe en fonction d’un guide-barème pour l’évaluation des déficiences et incapacités des personnes handicapées. Voici le détail :
– Le taux d’incapacité est égal ou supérieur à 80 % : vous avez le droit à l’AAH
– Le taux d’incapacité se situe entre 50 et 79 % : le droit à l’AAH peut être ouvert si vous avez une restriction substantielle et durable d’accès à un emploi en raison du handicap.
C’est-à-dire qu’en raison de votre handicap, vous rencontrez depuis au moins 1 an à la date de la demande d’AAH, des difficultés importantes d’accès ou de maintien dans un emploi en milieu ordinaire. Et rien ne compense ces difficultés telles que des dispositifs d’aménagement du poste de travail.
C’est la MDPH qui étudie une partie des conditions à remplir pour bénéficier de l’AAH. Donc, ces critères sont ceux relatifs à la situation de handicap et plus particulièrement au taux d’incapacité.
Les conditions de ressources, d’âge et de résidence pour bénéficier de l’AAH
Pour bénéficier de l’AAH, vous devez avoir au moins 20 ans. Si vous avez au moins 16 ans, vous pouvez prétendre à l’AAH à condition de ne plus être à la charge effective et permanente de vos parents.
Ainsi si ces derniers n’assurent plus financièrement votre entretien (Nourriture. Logement. Habillement etc) et n’assument plus la responsabilité affective et éducative.
Vous pouvez percevoir l’AAH si vous résidez de manière permanente et régulière en France métropolitaine.
Ou dans les départements et collectivités suivantes : Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte, La Réunion, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon.
Si vous êtes étranger, vous pouvez toucher l’AAH si vous résidez en France depuis plus de 3 mois.
À voir AAH, Prime d’activité, RSA: vos aides et allocations supprimées si vous oubliez ces dates
Aussi, vous devez être en situation régulière et avoir un titre de séjour en cours de validité ou un récépissé de demande de renouvellement d’un titre de séjour.
En ce qui concerne les ressources prises en compte en 2024, ce sont alors celles qui figurent à la ligne Revenu net catégoriel de votre avis d’imposition de 2022.
Quelles sont les maladies éligibles à cette aide aux handicapés ?
Voici donc une liste de MDPH des maladies éligibles à l’AAH :
– États dépressifs avérés
– Agoraphobie
– Coxarthrose mais aussi l’arthrose des doigts
– Diabète
– Migraine
– Autisme
– Cancer
– Dyslexie, dysphasie ou dyspraxie
– Maladie de Crohn
– Trouble du déficit. Mais aussi trouble de l’attention (TDA)
– Surdité mais aussi troubles de l’audition
– Polyarthrite rhumatoïde
– Sclérose en plaques
– Spondylarthrite ankylosante
– Trisomie 21
La MDPH a fourni cette liste à titre indicatif et elle n’est donc pas exhaustive.
De plus, la présence d’une pathologie mentionnée ci-dessus ne garantit pas forcément l’éligibilité à l’AAH pour la personne demandeuse.
Les besoins et les impacts au quotidien peuvent, en effet, varier selon les individus, même avec une pathologie similaire.
Ainsi, seules la CDAPH et la MDPH évaluent les conséquences de la maladie et déterminent alors le taux d’invalidité pour l’étude des droits à l’AAH.