Assurance chômage: mauvaise nouvelle confirmée pour le 1er décembre

Au sujet de la réforme de l’assurance chômage, le premier ministre, Gabriel Attal vient de confirmer qu’un décret sera pris le 1er juillet.

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L’Assurance chômage est une assurance obligatoire à laquelle cotisent tous les employeurs du secteur privé y compris ceux qui travaillent en intérim. Le Premier ministre Gabriel Attal a assuré, ce jeudi 13 juin, sur France Inter que le décret de réforme de l’assurance chômage serait bien pris « d’ici au 1ᵉʳ juillet ».

Le gouvernement n’abandonne pas la réforme de l’assurance chômage

Ce jeudi 13 juin, sur les ondes de France Inter, le Premier ministre, Gabriel Attal, a assuré que le décret relatif à la réforme de l’assurance chômage, serait bien pris « d’ici au 1ᵉʳ juillet ».

Alors que la gauche conteste fortement ce décret, le gouvernement devrait le publier en pleine campagne des législatives anticipées.

« Un décret sera pris d’ici au 1ᵉʳ juillet pour cette réforme qui reste sur des paramètres qui sont ceux qui avaient été mis en place lors de la réforme de 2019. Et qui, surtout, s’accompagnent d’un meilleur accompagnement des chômeurs vers le retour à l’emploi », a alors affirmé le chef du gouvernement.

La veille, le mercredi 12 juin, Emmanuel Macron avait alors déclaré assumer la réforme de l’assurance chômage Tout en assurant vouloir en « construire les modalités » après ces élections.

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Pour rappel, le Conseil d’État étudie, à l’heure actuelle, un projet de décret dans le but d’appliquer au 1ᵉʳ décembre prochain cette nouvelle réforme de l’assurance chômage.

Cette nouvelle réforme devrait alors, notamment, durcir l’accès à l’indemnisation chômage.

Plus concrètement, aujourd’hui, pour percevoir des indemnités, sur les 24 derniers mois, il faut avoir travaillé 6 mois. Dès le 1ᵉʳ décembre, la période se réduira à 20 mois, durant laquelle il aura fallu travailler 8 mois.

L’autre changement important de cette réforme de l’assurance chômage : la durée d’indemnisation, qui est aujourd’hui de 18 mois. Elle devrait chuter à 15 mois.

Cette nouvelle réforme entrainerait alors, de manière mécanique, une réduction de la durée maximale d’indemnisation. Celle-ci fait l’objet d’un plafond à quinze mois pour les chômeurs de moins de 57 ans. Contre dix-huit mois pour les moins de 53 ans aujourd’hui.

Des syndicats qui s’insurgent contre cette réforme

Les syndicats sont vent debout contre cette réforme de l’assurance chômage. Pour mémoire, à noter que les deux dernières réformes datent de 2021 et de 2023.

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Les différents syndicats ont peur d’une éventuelle précarisation des chômeurs qui se multiplierait. Par exemple, parmi les jeunes et les seniors.  À contrario, les organisations patronales, elles, sont favorables à cette réforme l’assurance chômage.

L’exécutif assure, de son côté, que l’objectif de la réforme est d’atteindre « le plein emploi ».  Alors même qu’il n’a pas encore évalué les effets des deux réformes précédentes.

Comme l’indiquent les colonnes de Capital, dans le cadre de cette réforme, plusieurs scénarios sont possibles, selon les résultats des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet prochains.

Si la majorité du parti présidentiel, Renaissance, se confronte à l’Assemblée nationale… Alors le gouvernement devrait maintenir son projet de réforme de l’assurance chômage au 1ᵉʳ décembre.

En revanche, si un parti d’opposition décroche la majorité à l’Assemblée…  Emmanuel Macron devrait alors cohabiter avec un nouveau Premier ministre (du Rassemblement national ou de la gauche, par exemple).

Dans ce dernier cas, le nouveau gouvernement pourrait alors prendre un nouveau décret pour amender le projet de réforme au 1ᵉʳ décembre… Voire à l’annuler complètement !


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