Facture d’électricité: très bonne nouvelle pour tous les Français au 1er aout

Le gouvernement renonce à faire appliquer au 1er août une hausse de la facture d'électricité liée à la hausse du tarif d'acheminement.

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La hausse des prix de l’électricité que le gouvernement avait prévue au 1ᵉʳ août 2024 ne se fera pas ! En effet, l’exécutif a renoncé à appliquer la hausse de 4,8 % du Tarif d’utilisation du réseau public d’électricité (TURPE). Cette hausse devait entraîner un coût supplémentaire de « 10 à 40 euros » par ménage. Elle ne sera donc finalement pas mise en place, a annoncé, ce lundi 15 juillet, la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE).

Les factures d’électricité n’augmenteront pas au 1ᵉʳ août !

Le gouvernement renonce donc à faire appliquer, au 1ᵉʳ août, une hausse du prix de l’électricité d’environ 1 %. À noter que cette hausse était relative à la revalorisation du tarif d’acheminement du courant.

« Les évolutions prévues ne s’appliqueront pas au 1ᵉʳ août 2024″, a alors indiqué la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) dans un communiqué.

Le gendarme de l’énergie prend ainsi acte de « l’intention » du ministre en charge de l’Énergie… « De ne pas procéder à la publication » au Journal officiel des délibérations qui faisaient évoluer le tarif d’utilisation des réseaux publics de distribution d’électricité (TURPE).

Le gouvernement dispose désormais un délai de 2 mois. Ce délai « lui permettant de demander de nouvelles délibérations sur l’évolution » du TURPE, précise la CRE.

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« Nous voulons assurer la stabilité et la visibilité tarifaire pour le consommateur« , explique-t-on du côté de Bercy.

Bon sens et cohérence !

Lors d’un communiqué, le ministère a alors indiqué ne pas souhaiter, « pour une raison de lisibilité, qu’il y ait des hausses puis des baisses importantes des tarifs ». 

Le ministère entend alors défendre la « cohérence » et la stabilité des tarifs pour l’électricité.

« L’enjeu, c’est de limiter les à-coups vis-à-vis du citoyen. Après, on perd en lisibilité, en acceptabilité », a alors expliqué Bercy.

De même, le ministère voulait donc jouer la carte de « l’apaisement, autour de ces sujets de coût de l’énergie »… Très présents dans les programmes des dernières élections législatives !

L’application de cette révision des tarifs « aurait entraîné une hausse de 10 à 40 euros par an de la facture des Français. Alors même que les prévisions permettent d’anticiper une baisse équivalente voire supérieure dans les mois à venir », a alors expliqué Roland Lescure, le ministre délégué chargé de l’industrie et de l’énergie dans Le Parisien.

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Roland Lescure défend donc une mesure de « bon sens » qui « permet de protéger les consommateurs d’une hausse inutile ».

Bercy précise de son côté que cette hausse du prix de l’électricité aurait entraîné une hausse moyenne de 12 euros par an.

À noter que les fournisseurs alternatifs, concurrents d’EDF, sont libres d’appliquer ou non cette hausse. Mais ils choisissent en général toujours de le faire.

Pour mémoire, le TURPE compose environ un tiers du budget électricité des ménages. Les deux autres tiers sont constitués du prix de l’électron et de la fiscalité.

Il s’agit du tarif qui rémunère les gestionnaires de réseau de transport de l’électricité (R. T. E) et de distribution (Enedis) pour l’utilisation de leur réseau, depuis le lieu de production du courant jusqu’aux compteurs des ménages et entreprises.

Même s’il apparaît sur les factures d’électricité, ce sont, en réalité, les fournisseurs d’électricité à Enedis et R. T. E qui payent le TURPE.


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