CAF: Elle profitait des allocations de sa belle-fille handicapée sans son accord

Une femme n'a pas hésité une seule seconde à profiter des allocations destinées à sa belle-fille touchée par un handicap !

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Tous les mois, de nombreuses personnes peuvent percevoir des allocations. Et c’est notamment le cas de certains individus victimes d’un handicap. Le gouvernement a mis en place des prestations pour leur venir en aide.

Elle vole les allocations de sa belle-fille

Les fraudes aux allocations sont très nombreuses en France. Si les experts font leur possible pour percer au grand jour les fraudeurs, certains arrivent tout de même à passer entre les mailles du filet.

De son côté, une femme n’a pas hésité à se servir des allocations de sa belle-fille. D’après le journal L’Hebdo de Charente-Maritime, la principale intéressée serait divorcée de son mari.

En revanche, elle s’est occupée de sa fille victime d’un lourd handicap durant plus de 25 ans. Mais son ex-mari a décidé de porter plainte contre cette habitante de Fouras pour une raison bien particulière.

Il a accusé la principale intéressée d’avoir utilisé les allocations de sa fille âgée de 32 ans. En effet, elle a décidé de se servir des fonds et de clôturer le compte de sa belle-fille sans avertir le juge des tutelles.

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Face au tribunal judiciaire de La Rochelle, elle a alors tenu à se justifier. Le 13 juin dernier, elle a déclaré : « Même si ce n’était pas ma fille, je n’ai jamais été une mauvaise mère ».

Et de préciser, comme le rapporte l’Hebdo de Charente-Maritime : « Elle vivait chez moi. Il me l’a laissée. J’en avais la tutelle depuis sa majorité ». La belle-mère a aussi révélé pour quelles raisons elle avait utilisé les allocations de sa belle-fille.

Des justifications peu crédibles ?

Devant le tribunal, l’accusée a expliqué : « C’était pour que je puisse me loger avec elle ». Elle a alors pris les 2 000 euros présents sur le compte de sa belle-fille. Mais ce n’est pas tout.

Elle a aussi utilisé 8 500 euros d’allocations qui appartenaient à la bénéficiaire des aides. La belle-mère s’est de nouveau justifiée : « Je l’ai utilisée pour acheter une voiture et des meubles sur Leboncoin ».

Avant de poursuivre : « L’argent part très vite. Et j’avais l’accord verbal de son père. Mon train de vie était très simple. Je n’ai pas abusé de sa confiance. Je sortais tout le temps avec elle« .

Elle a alors expliqué qu’elle avait bien l’intention de rembourser sa belle-fille. En revanche, elle attend de recevoir l’argent de son assurance suite à un accident de la route qu’elle a eu sur l’île d’Oléron.

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Mais ses justifications n’ont pas du tout convaincu la partie civile. Et pour cause, la belle-mère a utilisé une énorme somme d’argent qui provenait des allocations destinées à sa belle-fille, victime d’autisme.

La sentence tombe

L’Hebdo de Charente-Maritime a rapporté : « Sur six ans, le préjudice a été calculé à 65 000 euros par l’organisme de tutelle qui suivait ma cliente. C’est un bouleversement majeur dans sa vie d’autiste ».

Avant d’indiquer également : « La prévenue a fait un pot commun avec les allocations de sa belle-fille pour tout dépenser à des fins personnelles ». Ainsi, la partie civile réclame 5 000 euros pour préjudice moral.

Le ministre public a alors récapitulé sur cette affaire d’allocations : « Vous avez tout simplement siphonné ses comptes. Vous avez accepté la tutelle, mais pas respecté le cadre ».

La justice a alors rendu la belle-mère coupable. Cette dernière a écopé d’une peine de deux mois de prison avec sursis. Elle doit aussi indemniser sa belle-fille à qui elle a volé ses allocations.

De plus, elle n’a pas le droit d’exercer les fonctions de mandataire judiciaire durant cinq ans. Une décision qui soulagera sûrement la famille de la victime.


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