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Il peut arriver qu’en accédant à votre liste de mouvements bancaires, vous constatiez un débit non autorisé sur votre carte bancaire. Il s’agit d’un phénomène fréquent aujourd’hui, notamment en raison de la diffusion toujours croissante des achats en ligne. Dans ces cas, le plus grand risque est celui d’avoir été victime d’une arnaque en ligne, d’un vol ou d’un clonage de carte bancaire.
C’est pourquoi il est nécessaire d’agir immédiatement pour contester le débit. Quel est le délai pour contester une fraude ?
Attention aux diverses escroqueries à la carte bancaire !
Les escroqueries à la carte bancaire constituent une menace de plus en plus persistante pour les consommateurs. Compte tenu de la numérisation croissante des services financiers, il est essentiel de protéger vos droits et intérêts.
Tout d’abord, à des fins préventives, il est important de savoir quelles sont les arnaques bancaires les plus fréquentes. Les escroqueries les plus courantes comprennent phishing… Faux messages ou e-mails… Logiciels malveillants… Escroqueries en matière d’investissement et la fraude par carte bancaire.
La première chose à prendre en compte pour protéger les données bancaires et personnelles est d’éviter de partager des informations sensibles. Informations telles que des mots de passe, des numéros de compte, des codes de sécurité via des e-mails ou des appels téléphoniques non vérifiés.
De plus, c’est une bonne idée de toujours utiliser des mots de passe différents et complexes pour tous les comptes. Mais aussi de protéger les appareils via un antivirus/antimalware .
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Une excellente pratique afin de vous défendre contre les arnaques à la carte bancaire est de surveiller régulièrement vos comptes bancaires. Vérifier les mouvements et les transactions sur une base hebdomadaire ou mensuelle, pour identifier rapidement les activités suspectes et de pouvoir les signaler immédiatement à votre banque.
Droits de protections juridiques
Les consommateurs disposent de droits et de protections juridiques afin de se protéger contre les escroqueries bancaires.
Connaître tous ces droits est absolument fondamental pour demander une indemnisation en cas d’arnaque à la carte bancaire.
Lorsque vous êtes victime d’une arnaque, il est donc essentiel de signaler rapidement l’incident à votre banque. Le signaler est important non seulement pour identifier mais aussi pour prévenir les escroqueries à l’avenir.
La plupart des banques proposent à leurs clients des outils de protection pour prévenir les escroqueries à la carte bancaire. Authentification à deux facteurs… Notifications en temps réel… En profitant de ces outils, vous pourriez grandement améliorer la sécurité de vos comptes et donc de votre carte bancaire.
Prêtez aussi attention aux offres trop avantageuses et improbables ! En effet, les arnaques à la carte bancaire exploitent en général la naïveté des victimes, qui estiment que les services ou les investissements sont pratiques. Refuser des offres particulièrement attractives correspond à une forme de prévention importante .
Fraude à la carte bancaire : comment être remboursé de la somme débitée ?
Comme le rapporte le site du gouvernement, pour recevoir un remboursement, vous devez alors signaler la fraude à votre banque au plus tard 13 mois après la date de débit.
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Ce délai est de 8 semaines, soit 2 mois, lorsque l’opération a été autorisée. C’est-à-dire que le porteur de la carte bancaire a explicitement donné son consentement à son exécution.
En revanche, le délai est de 70 jours si la banque du bénéficiaire se situe hors de l’Union européenne. Ou de l’Espace économique européen (articles 133-1-1 et 133-24 du Code monétaire et financier).
La banque doit alors vous rembourser immédiatement la somme qu’elle vous a débitée. Mais aussi les éventuels agios (article 133. 18 du Code monétaire et financier).
A noter que vous ne devez souscrire à aucune assurance spécifique pour bénéficier de cette disposition légale.
Dans certains cas, votre banque peut refuser de vous rembourser l’intégralité de la somme. Vous devrez alors prendre en charge une partie des pertes, à hauteur de 50 euros maximum (article L. 133-19 du Code monétaire et financier).
Le chargeback, ou rétro facturation, peut permettre aussi un remboursement, sous certaines conditions.