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Une récente étude de Food Service Vision rapporte que 48 % des Français se sont fait livrer un repas en 2022, un chiffre qui grimpe à plus de 70 % pour les Franciliens. Les deux institutions du secteur, Uber Eats et Deliveroo, se livrent une concurrence sans merci pour dominer ce marché lucratif. Mais, attention ! Dernièrement, une nouvelle arnaque a vu le jour !
Uber Eats ou Deliveroo : attention à la nouvelle escroquerie !
Chaque jour, de plus en plus de Français choisissent de commander des plats à emporter ou en livraison.
Les restaurateurs et les commerçants sont d’ailleurs appelés à adapter leur offre aux évolutions du paysage numérique avec un œil toujours attentif aux coûts et à l’efficacité.
Même si la difficulté de choisir entre les options a augmenté, nous avons la chance de disposer d’une large gamme de services de livraison et d’applications de commande.
Commander un repas à livrer est un moyen pratique de manger lorsque vous êtes pressé et fatigué, ou que vous n’avez pas envie de cuisiner. Pour les restaurateurs, utiliser une application de commande à domicile est un moyen pratique d’offrir ce service aux clients.
Les applications de livraison à domicile les plus populaires en France sont Uber Eats. Deliveroo. Glovo… Tous des services qui offrent une grande variété d’options culinaires pour satisfaire tous les palais.
Mais attention car certaines annonces sont en réalité des arnaques pour de faux restaurants. En effet; des escrocs encaissent alors l’argent de la commande, avant d’annuler la livraison.
Simplement de faux restaurants !
Certaines annonces, parfois très attractives, inventent en fait de toutes pièces de faux restaurants pour arnaquer les clients.
Un nom de restaurant… Des photos que des malfrats récupèrent sur internet… Et ces derniers poussent même le vice jusqu’à des promotions de toutes pièces ! « Il y a 4,5 étoiles, plus de deux cents avis… J‘aurais grave pu me laisser avoir », a confié un utilisateur Uber Eats dans le journal de TF1.
Quel est le modus operandi des escrocs ? Ils créent d’abord un faux profil de restaurant sur une plateforme de livraison. Un client sélectionne leur annonce, choisit son repas et le paye sur son application.
Mais quelques minutes plus tard, le « restaurant » annule la commande, prétextant alors un problème émanant du client. Mais la carte de crédit du client a déjà été débité. La livraison n’aura jamais lieu et il n’aura pas de remboursement !
Les plateformes font-elles vraiment des contrôles ?
Sur les réseaux sociaux, des utilisateurs qui ont été victimes de l’arnaque témoignent et interpellent les plateformes de livraison.
« J’ai averti Deliveroo par téléphone et sur Twitter il y a presque deux semaines d’un faux restaurant sur Paris qui encaisse sans livrer les clients, Deliveroo refuse de rembourser, deux semaines après le resto est toujours sur le site », se plaint une personne sur X, que TF1 a relayée.
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Une autre cliente signale aussi une « commande annulée par le faux restaurateur non joignable téléphoniquement en prétextant que l’annulation vient de moi ».
Interrogées par TF1, les géants du marché assurent pourtant qu’ils procèdent à des contrôles réguliers. « En cas de suspicion de fraude, une vérification a lieu sur la base d’indicateurs d’activité et d’un échange avec le responsable de l’établissement », a alors indiqué un porte-parole de Deliveroo à TF1.
« Si toutefois une activité frauduleuse nous est signalée… Nous remboursons le client et désactivons le restaurant », affirme alors un porte-parole d’Uber Eats.
Pour un établissement, s’inscrire sur une plateforme de livraison n’est pas chose facile. En effet, chaque candidat doit fournir des documents officiels, comme un numéro de Siret ou un relevé d’identité bancaire (RIB).
« Normalement, la plateforme se déplace physiquement dans le restaurant pour vérifier qu’il existe », ajoute un restaurateur que les équipes de TF1 ont relayé. Or si de fausses annonces « sont passées entre les mailles du filet, c’est que la plateforme n’a pas fait les vérifications nécessaires. Et ça, c’est embêtant pour les consommateurs, qui risquent de perdre confiance. »
