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En France, le chèque énergie est l’une des aides les plus réclamées. Chaque année, elle permet aux Français de payer une partie de leurs dépenses énergétiques grâce à ce dernier.
Le chèque énergie et son mode d’attribution
Comme son nom l’indique, le chèque énergie est une aide financière instaurée par le gouvernement français. Son but se veut de soutenir les ménages aux revenus modestes dans le paiement de leurs factures d’énergie.
Son attribution repose principalement sur deux critères. Le revenu fiscal de référence (RFR) et la composition du foyer de chaque famille française.
Le RFR doit se voir en dessous d’un seuil défini, qui varie en fonction de la taille du ménage. Ces critères se disent ajustés chaque année par l’administration fiscale.
D’ailleurs, sachez que le montant du chèque énergie fluctue selon le revenu et la composition du foyer. En 2023, il oscillait entre 48 et 277 euros, avec des seuils et montants fixés annuellement par le gouvernement.
Le chèque énergie peut donc se voir utilisé pour régler les factures d’électricité, de gaz. Ou encore financer des travaux de rénovation énergétique chez des professionnels certifiés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).
Il permet aussi de payer les charges de chauffage dans certains logements-foyers. Le chèque se dit nominatif et attribué automatiquement sur la base des informations fiscales, sans que les bénéficiaires n’aient à faire de démarche particulière.
Des critères pour en bénéficier
Il se voit envoyé une fois par an, généralement entre mars et avril, et reste valable jusqu’au 31 mars de l’année suivante. Par exemple, un chèque émis en avril 2023 sera valable jusqu’au 31 mars 2024.
En complément, d’autres aides à la rénovation énergétique peuvent se voir obtenues, telles que MaPrimeRénov‘. Ou bien l’Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ).
Le chèque énergie peut d’ailleurs atteindre 277 € par mois et vise à aider 5,6 millions de foyers à payer leurs factures d’énergie. Normalement, cette aide se dit automatiquement versée aux personnes éligibles.
Cependant, un million de bénéficiaires attendent encore leur chèque, malgré une annonce pour avril. Le retard se veut attribué à la suppression de la taxe d’habitation, qui compliquait la tâche du fisc pour identifier les ménages éligibles.
Ce retard concerne donc principalement les nouveaux bénéficiaires, un million de foyers en attente pour le chèque énergie 2024. La suppression de la taxe d’habitation rend plus difficile l’identification des occupants d’un ménage et le calcul du revenu fiscal de référence (RFR).
Si ce revenu dépasse un certain seuil, l’aide ne peut pas se voir accordée. Parallèlement, l’inflation énergétique persiste, et de nombreux ménages risquent de ne pas bénéficier des protections associées.
Vous allez peut-être recevoir le chèque énergie
Cela peut par exemple concerner la réduction de la puissance électrique durant la trêve hivernale du 1ᵉʳ novembre 2024 au 31 mars 2025. Les associations rappellent que l’attribution du chèque énergie est une obligation.
D’ailleurs, le fisc devrait pouvoir s’appuyer sur les RFR de 2022 pour verser cette aide. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a confirmé que des difficultés techniques empêchent actuellement le fisc d’attribuer le chèque énergie.
Cependant, il a rassuré les foyers en indiquant que des solutions sont en cours de recherche. Un système de réclamation sera également mis en place pour ceux qui n’ont pas reçu leur chèque.
Enfin, les personnes éligibles au chèque énergie 2024, en particulier celles ayant vu leurs revenus baisser en 2022, devront vérifier leur éligibilité. Et ainsi faire une demande si elles n’ont pas encore reçu leur aide.
Les démarches peuvent donc se voir effectuées via une plateforme dédiée, active jusqu’au 31 décembre 2024. Ou bien par téléphone pour ceux nécessitant de l’assistance.
Les documents requis incluent une attestation ou facture d’énergie, un justificatif d’identité. Mais aussi le numéro fiscal des occupants du logement.