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Chaque année, des millions d’allocataires doivent des sommes faramineuses à la CAF, souvent en raison d’une erreur de l’organisme. En situation de handicap, Cathy Penan s’estime victime des erreurs de la Caisse d’Allocation Familiales (CAF) d’Indre-et-Loire qui lui réclame des trop-perçus. Cette quinquagénaire se bat depuis trois ans avec les services de l’organisme.
Trop-perçus après des erreurs de la CAF ?
Aujourd’hui, cela fait plus de trois ans que Cathy Penan, cette habitante de Tours (Indre-et-Loire) en situation de handicap perçoit l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) que la CAF lui verse alors qu’elle n’y est pas éligible en intégralité.
Sachant pertinemment qu’il ne pouvait prétendre à cette aide dans son intégralité, elle aurait tenté d’en informer la CAF pour faire cesser les versements… Sans succès !
Depuis, l’organisme lui réclame de rembourser les sommes qu’il estime indues. Mais Cathy Penan refuse ce remboursement invoquant des erreurs de la part de la CAF.
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La situation de cette femme de 56 ans n’ayant toujours pas été régularisée après trois ans… Atteinte de fibromyalgie, elle a décidé de s’installer, ce lundi 30 septembre 2024, devant les locaux de la Caf d’Indre-et-Loire. Elle réclame purement et simplement l’effacement de ses dettes, selon La Nouvelle République.
Une dette de plus de 12 000 euros
Selon la Tourangelle, la CAF n’a vérifié ni ses revenus, ni la pension d’invalidité qu’elle reçoit chaque mois de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM). « En juillet 2023, je me suis rendue de mon propre chef à la CAF pour leur demander d’arrêter de me verser des prestations », a-t-elle expliqué dans les colonnes de La Nouvelle République. Mais, pour autant, les versements de la CAF n’ont pas cessé.
Ces trois dernières années, Cathy Penan a donc reçu plusieurs réclamations de remboursement allant « jusqu’à plus de 12. 000 euros ».
Mais, la quinquagénaire refuse de les payer. « Ce sont eux qui ont commis des erreurs », martèle-t-elle.
Malheureusement, la plus grande crainte de cette allocataire est d’avoir des saisis sur salaire voire d’être interdite bancaire. Par conséquent, elle a pris la décision, à contrecœur, de quitter son appartement de peur de ne plus avoir les moyens de payer son loyer.
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En effet, cette habitante de Tours habite parfois chez des proches… Et parfois dans sa voiture ! « Il m’est arrivé de dormir dans mon coffre », a-t-elle, ainsi affirmé.
En plus de sa fibromyalgie, Cathy Penan souffre aussi de dépression aujourd’hui. « Ils m’ont fait passer pour une menteuse, une tricheuse. Je n’en peux plus d’attendre, je ne peux pas me projeter. J’ai des insomnies, je n’arrive pas à me concentrer au travail, la CAF me bouffe la vie ! », a-t-elle confié.
Ce lundi 30 septembre, la CAF a fait savoir à La Nouvelle République que le dossier de cette femme « sera bientôt pris en charge en commission ».
