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La mission de la CAF en France reste la même : elle souhaite aider les Français qui peinent à joindre les deux bouts et l’augmentation du RSA fait partie des promesses tenues du gouvernement.
Le RSA, une allocation qui tient toutes ses promesses
La CAF vise à aider le maximum de personnes à bénéficier d’un soutien financier pour améliorer leur quotidien. En France, de nombreux allocataires reçoivent le RSA chaque mois.
Cette aide appelée revenu de solidarité active offre un soutien essentiel aux Français sans emploi. En garantissant un revenu minimum mensuel aux plus précaires, sous certaines conditions.
Face à l’inflation et à la hausse du coût de la vie, le gouvernement a donc décidé d’augmenter le montant du RSA. Cela vise ainsi principalement à fournir un complément de revenu aux travailleurs à temps partiel.
Et ce, tout en facilitant leur insertion sociale et professionnelle. La réforme, entrée en vigueur au début de l’année 2024 et instaurée le 10 octobre 2023, exige désormais des demandeurs de RSA qu’ils consacrent entre 15 et 20 heures par semaine à des activités.
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Ces activités visent ainsi à favoriser leur insertion professionnelle. Actuellement, 3,9 millions de personnes bénéficient du RSA en France, avec des montants qui varient selon la composition du foyer et qui sont révisés chaque trimestre.
De plus, certains allocataires de la CAF ont ainsi reçu un versement exceptionnel de 607 euros le 5 février 2024. Ce dernier vise à soutenir les personnes en difficulté et à simplifier l’accès aux aides sociales.
De nouvelles règles instaurées par la CAF
Depuis la fin février, cette réforme se veut progressivement mise en œuvre dans 47 départements français. Et elle se verra ainsi déployée sur l’ensemble du territoire d’ici à 2025.
Cette réforme du RSA aura donc des conséquences significatives pour ses bénéficiaires. Notamment avec une augmentation de plus de 4 % de son montant à partir d’avril 2024.
Ainsi, les personnes éligibles au RSA verront leurs allocations revalorisées, passant de 607,75 € à 635,71 € par mois. Cette hausse concerne non seulement les individus isolés, mais également les couples sans personnes à charge.
Dont le RSA mensuel se verra porté à 953,56 €. Le premier versement intégrant cette augmentation était prévu pour le mois de mai, soit par la CAF, soit par la Mutualité sociale agricole (MSA).
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Cette augmentation s’inscrit dans un contexte où le pouvoir d’achat des bénéficiaires reste une préoccupation majeure. Pour un couple sans enfant à charge, le montant du RSA sera donc désormais de 953,56 € par mois.
À ce jour, deux millions de personnes perçoivent le RSA. Pour en bénéficier, il faut résider en France au moins neuf mois par an et avoir au moins 25 ans, bien que les femmes enceintes et les personnes avec un enfant puissent y avoir droit sans condition d’âge.
Le RSA évolue en 2025
Récemment, France Travail a donc mis à disposition des demandeurs d’emploi, des bénéficiaires du RSA sans autre allocation, des salariés en reconversion. Et des travailleurs indépendants, des simulateurs pour évaluer leurs droits de manière précise.
Une réforme du RSA se veut ainsi prévue pour 2025. Initiée par l’ancien Premier ministre Gabriel Attal, cette dernière devrait ainsi se voir mise en œuvre sur l’ensemble du territoire à partir du 1ᵉʳ janvier 2025.
Ce changement implique que le versement des allocations sera désormais conditionné à un minimum de 15 heures d’activité. Gabriel Attal a évoqué un « progrès colossal » grâce à un accompagnement renforcé.
En effet, « une personne sur deux a trouvé un emploi dans les 5 mois suivant son intégration dans un parcours professionnel ». Alors qu’auparavant, « après 7 ans de RSA, une personne sur dix seulement parvenait à retrouver un emploi durable ».
