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Durant plusieurs mois, l’affaire du petit Émile a retourné la France entière. Pour rappel, ce dernier avait disparu le 8 juillet 2023 alors qu’il était en vacances chez ses grands-parents. Pour rappel, ces derniers vivent dans le Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Le décès du petit Émile
Après de longs mois de recherche, le corps du petit Émile a finalement été retrouvé. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’agit d’une triste nouvelle. Malgré le peu d’espoir, certains pensaient qu’ils pourraient encore être en vie.
Pour rappel, le petit garçon avait échappé à la vigilance de ses grands-parents lors des vacances d’été. Sa famille avait lancé une alerte et les forces de l’ordre ont rapidement lancé des recherches pour le retrouver.
Durant de longs mois, des fouilles ont notamment eu lieu et de nombreux habitants ont fait l’objet de questionnements. Malgré tout, les autorités n’ont eu aucune trace du petit garçon. Ce dernier a disparu.
Mais c’est en mars dernier que les choses ont pris une nouvelle tournure. Une randonneuse a trouvé un crâne à deux kilomètres du lieu où le petit Émile avait disparu. Après analysé, les autorités ont découvert qu’il s’agissait bien des ossements du garçon.
Une terrible fin qui a mis un terme à tout espoir. En revanche, un véritable mystère demeure autour de cette affaire. En effet, les causes du décès de l’enfant restent toujours inexplicables. Pourtant, plusieurs pistes ont fait l’objet d’une exploration.
Un détail sur le certificat de décès interpelle
Meurtre, chute mortelle, enlèvement ou encore implication d’un animal sauvage… plusieurs théories ont vu le jour sur les causes du décès du petit Émile. En revanche, les enquêteurs privilégieraient deux pistes bien précises.
Selon eux, l’enfant aurait pu fuguer du domicile de ses grands-parents et se perdre en chemin. Il aurait pu alors pu souffrir d’épuisement et aurait notamment pu chuter. Il faut dire que le Haut-Vernet reste un secteur très dangereux.
Les forces de l’ordre pensent également à une autre piste : l’intervention d’un tiers. Un automobiliste aurait pu renverser le petit garçon et aurait alors camouflé le drame en déplaçant le corps du petit Émile dans la forêt.
En revanche, il y a un détail sur le certificat de l’enfant qui a interpellé. Sur ce dernier, la date de décès figurante est le jeudi 28 mars 2024. Or ce n’est pas à cette date que la randonneuse a retrouvé ses ossements.
Une source judiciaire a révélé à BMTV : « Les ossements ont bien été découverts le samedi et non deux jours plus tôt si c’est bien votre question ». En revanche, cette explication n’a pas fait taire les rumeurs qui ont pris de l’ampleur.
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« C’est étrange »
De son côté, un gendarme des Alpes-de-Haute-Provence a indiqué qu’il s’agissait d’une « formalité administrative ». « Normalement, lorsque l’on découvre un cadavre, on attend les recherches de la cause de la mort« , a-t-il précisé.
Avant d’ajouter aussi : « Puis, une fois qu’on a les causes, nous avons un PV d’inhumation délivré par le parquet qui autorise que le corps soit rendu à la famille ». Nos confrères du Tribunal du Net ont aussi rapporté d’autres infos.
« Le PV est établi par un officier de police judiciaire (OPJ) et amené à l’état civil pour faire une déclaration de décès. Soit une date beaucoup plus tardive que deux jours avant la découverte des ossements« , révèle le site.
« C’est étrange, mais je pense vraiment que cela ne change rien et que c’est une formalité administrative », souligne aussi le Tribunal du Net.
