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C’est une affaire qui ne cesse de peiner la France entière. Il y a plusieurs mois, les ossements du petit Émile ont été retrouvés par une randonneuse. Si les faits ont eu lieu l’année dernière, il semblerait qu’un nouveau rebondissement touche cette histoire.
L’affaire du petit Émile
L’été 2023, le petit Émile a disparu d’une seconde à l’autre dans le Haut-Vernet. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que sa disparition a immédiatement fait l’objet de recherches de la part des forces de l’ordre.
Malgré de nombreuses recherches et d’investigation auprès de possibles témoins, les autorités n’ont obtenu aucune piste. Durant de longs mois, l’affaire n’a cessé de stagner au plus grand dam de la famille du petit garçon.
Les Français ont aussi suivi de très près cette histoire avec l’espoir que le petit Émile ait réussi à survivre. Mais ces espoirs ont définitivement pris fin lorsqu’une randonneuse a découvert les ossements en mars dernier.
Elle a rapporté un crâne aux forces de l’ordre qui, après analyse, en ont conclu qu’il s’agissait de l’enfant. Une terrible nouvelle pour toutes celles et ceux qui espéraient que l’histoire se termine bien.
À voir Affaire du petit Émile: le témoignage glaçant de la randonneuse qui a retrouvé son corps
Désormais, les enquêteurs souhaitent en savoir plus sur les causes du décès du petit Émile. Il faut dire que plusieurs pistes ont été évoquées. Mais il y a un nouveau rebondissement dans cette affaire qui a vu le jour.
« Le travail sur les vêtements s’avère important »
Les enquêteurs étudient dorénavant les conclusions du laboratoire d’hématologie médico-légale de Bordeaux. Et après une analyse poussée, il y a un ADN qui a retenu leur attention, d’après les informations données par BFM DICI.
« Le travail sur les vêtements s’avère important. C’est important pour l’enquête et la biologie », a révélé une source qui a eu accès au dossier. « Un ADN étranger à celui de la famille d’Émile a été découvert lors de ces analyses », ont précisé nos confrères.
En revanche, le parquet n’a, pour le moment, aucune envie de communiquer « sur tous les actes d’investigations ». Le procureur de la République d’Aix-en-Provence ne souhaite pas en dire plus cette découverte concernant le petit Émile.
Il ne veut « ni confirmer, ni infirmer » ces dires. Et souhaite préserver « respect de l’instruction ». Nos confrères de Midi Libre ont également donné plus d’informations sur le sujet.
« Le laboratoire d’hématologie médico-légale de Bordeaux a réalisé les analyses sur les vêtements du petit garçon, retrouvé mort dans le hameau du Haut-Vernet ».
« L’ADN est très volatil »
Le général François Daoust, ancien directeur de l’Institut de recherche de la gendarmerie nationale (IRCGN) s’est livré auprès de BFM DICI. « Si un ADN est retrouvé, est-il en quantité importante ou y a-t-il une ou deux cellules ? », s’est-il questionné.
« Si c’est en quantité importante, c’est qu’on a une action forte de celui qui a déposé l’ADN. Quelques cellules, en revanche, ça peut être un transfert. Il faut donc être très prudent, car l’ADN est très volatil », précise la chaîne d’informations.
De son côté, la section de recherche de Marseille a invité à faire « attention aux corrélations qui seraient abusives et qui n’ont rien de certain ». Elle se veut prudente sur l’affaire du petit Émile.
« Il faut éviter de jeter l’opprobre sur quelqu’un ou de créer une situation qui pourrait se montrer compliquée localement« , a-t-elle aussi précisé. Une chose est sûre, il va falloir faire preuve de patience avant d’en savoir plus sur cette affaire. Affaire à suivre.
