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Le gouvernement de Michel Barnier a présenté ce jeudi 10 octobre son Projet de Loi de Finances pour l’année (PLF) 2025. Au menu de celui-ci, 60 milliards d’économies pour soulager les finances publiques. Alors que l’exécutif a annoncé un gel de six mois des pensions de retraites, ne sera pas le cas pour les prestations sociales de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) dont le calendrier des revalorisations ne bougera pas.
Hausse des prestations sociales de la CAF
La France a une tradition de protection et d’aide sociale de l’État unique. La constitution de la Vᵉ république prévoit d’ailleurs que : “Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence“.
Ainsi, le gouvernement de Michel Barnier a présenté ce jeudi 10 octobre son Projet de Loi de Finances (PLF) pour l’année (PLF) 2025. Il en ressort des économies incontournables de 60 milliards pour soulager les finances publiques.
« Un effort aussi urgent que nécessaire pour renouer avec une trajectoire budgétaire soutenable, qui préserve nos conditions de financement. Et pour nous permettre à terme de stabiliser, puis de réduire notre endettement », ont alors expliqué le ministre de l’Économie et des Finances Antoine Armand, et Laurent Saint-Martin, le ministre délégué en charge du Budget.
Vous l’aurez compris, l’exécutif se concentre sur la baisse de la dépense publique. Dans ce contexte, il envisage de prendre des mesures historiques pour la réduire.
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Ainsi, comme l’indiquent les colonnes de Capital, les montants des prestations sociales de la CAF comme le Revenu de solidarité active (RSA), la prime d’activité, les allocations familiales et l’allocation aux adultes handicapés (AAH) connaitront, comme à l’accoutumée, une hausse au 1ᵉʳ avril 2025. D’autres augmentations interviendront dès le 1ᵉʳ janvier.
Selon le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS), la hausse des principales prestations sociales devrait alors se situer autour de 1,9 %.
En revanche, les pensions de retraites, conformément à la décision du gouvernement dans le cadre du PLF 2025, devront attendre juillet.
Minimum contributif (Mico)… Pension d’invalidité… Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (Aspa)… Prestation de compensation du handicap (PCH)
Selon Capital, une hausse à peu près similaire interviendra pour les bénéficiaires du minimum contributif (Mico), de la pension d’invalidité, de l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) et de la Prestation de compensation du handicap (PCH). Le gouvernement n’a, pour l’heure, pas annoncé montant de cette hausse. En effet, il dépendra des chiffres de l’inflation, à l’instar du SMIC.
Mauvaise nouvelle pour prestations sociales des apprentis !
Plusieurs mesures du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2025 vise l’apprentissage.
Ainsi, le gouvernement a pour projet de réduire les exonérations de cotisations sociales dont les apprentis profitent aujourd’hui. Ce qui diminuera, bien-sur, leur rémunération nette.
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Par ailleurs l’aide que perçoivent employeurs qui embauchent des apprentis connaitra une baisse.
Allocation sociale unique
Le chef du gouvernement a, par ailleurs, annoncé de futures réformes pour les personnes en situation de précarité. Ces dernières pourraient, en effet, bientôt voir leur multitude de prestations sociales se transformer en un seul versement.
En effet, Michel Barnier a récemment annoncé, dans l’émission « L’Événement » sur France. 2, son intention de lancer « pour l’année prochaine » le chantier de « l’allocation sociale unique » (CAF).
L’objectif de cette mesure sera « de telle sorte qu’au bout de ce travail, ça paye plus de travailler que de ne pas travailler. Ce chantier va prendre un peu de temps« , a-t-il déclaré.
Michel Barnier a alors estimé qu‘« il faut que le travail paie plus que l’addition des allocations ». Mais aussi qu’il fallait « débureaucratiser » les prestations sociales. Et, « peut-être parfois en augmenter certaines », comme celle qui s’adresse aux « personnes en situation de handicap ».
Le chef du gouvernement ne s’interdit pas, par ailleurs, d’augmenter certaines prestations sociales. Notamment celles qui s’adressent aux « personnes en situation de handicap ». Toutefois, ce projet ne devrait pas figurer dans le budget de 2025. En effet, celui-ci a pour seul but la réduction des dépenses publiques.