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La mort d’Émile, survenue en juillet 2023, a profondément ému la France. Âgé de seulement deux ans, Émile a disparu sans laisser de traces et alors que l’enquête avance, certains habitants se disent prêts à donner leur ADN.
La mort d’Émile, un drame qui a touché la France
C’est dans le petit hameau du Haut-Vernet, situé dans les Alpes-de-Haute-Provence, que le petit Émile a disparu. Ce jour-là, il jouait dans le jardin de ses grands-parents, sous la surveillance de plusieurs membres de sa famille.
En l’espace de quelques minutes, le garçon s’est volatilisé. Les recherches pour retrouver l’enfant se sont rapidement intensifiées, mobilisant d’importants moyens.
Des centaines de gendarmes, policiers et bénévoles se sont ainsi relayés pour ratisser la zone montagneuse environnante, mais en vain. Les drones, les hélicoptères, chiens pisteurs et plongeurs n’ont révélé aucune piste concluante.
Le terrain escarpé et isolé du Haut-Vernet, combiné à l’absence de témoins oculaires, a compliqué la tâche des enquêteurs. L’enquête judiciaire, ouverte pour disparition inquiétante, s’est vite orientée vers plusieurs pistes, y compris l’hypothèse d’un accident.
Mais aussi d’un enlèvement, ou d’une chute accidentelle dans les ravins proches. Pourtant, au fil des mois, aucune preuve tangible n’a permis de faire avancer l’affaire.
La population locale, marquée par la disparition, a apporté son soutien aux parents. Mais la douleur de ne pas savoir ce qui est arrivé au petit Émile reste palpable.
Des mois après, où en est l’enquête ?
Depuis 15 mois, les enquêteurs de la Section de Recherches (SR) de Marseille s’efforcent de comprendre les circonstances entourant la disparition et la mort du petit Émile. Une des principales pistes d’investigation est l’analyse des ADN retrouvés.
D’après les informations de BFMTV, une trace d’ADN, non liée à la famille, a été découverte par les équipes du professeur Christian Doutremepuich. Ce dernier travaille au laboratoire d’hématologie médico-légale de Bordeaux.
Il s’est concentré sur les ossements et les vêtements de l’enfant. Cependant, le procureur de la République d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, refuse de confirmer ou d’infirmer cette information, invoquant le respect du secret de l’instruction.
Les enquêteurs, conscients de la fragilité de cette découverte, progressent donc prudemment. Une source proche du dossier rappelle que l’analyse ADN est un acte courant.
Il se veut donc important de ne pas tirer de conclusions hâtives sans avoir terminé toutes les expertises. Le risque de corrélations abusives pourrait donc en effet nuire à l’enquête.
Des habitants vont donner leur ADN suite à la mort d’Émile
Sur le terrain, les gendarmes continuent donc d’auditionner les habitants du Vernet. Certains d’entre eux se disent prêts à fournir leur ADN si nécessaire, comme l’explique François Balique, maire de la commune.
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Pour elle, cela permettrait d’éclaircir le mystère et de disculper les villageois. Néanmoins, la question de la collecte d’ADN divise l’opinion publique.
Maître Isabelle Colombani, avocate des grands-parents d’Émile, s’étonne ainsi que cela n’ait pas encore été fait. D’autres, comme un magistrat connaissant bien le dossier, soulignent les conséquences potentiellement néfastes d’une telle démarche sur la dynamique locale.
Prélever des échantillons d’ADN de toute la population du village pourrait pourtant alimenter suspicions et tensions. Les habitants, eux, oscillent entre impatience et inquiétude.
Si certains, comme Gilles, craignent donc le résultat final, d’autres considèrent que la collecte d’ADN aurait dû se faire plus tôt. Pour Christian, membre d’une des plus anciennes familles de la vallée, la coopération avec les enquêteurs se veut indispensable.
Elle pourrait enfin permettre de résoudre cette affaire et soulager le village du poids de l’incertitude. La mort d’Émile est une tragédie qui avait ému la France entière.
