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Malgré les nombreuses actions mises en place contre le harcèlement scolaire, ce n’est pas assez. En effet, une jeune fille prénommée Lindsay a récemment mis fin à ses jours à cause des persécutions qu’elle vivait au collège.
« Désolée d’avoir fait ça »
Si le gouvernement souhaite faite du harcèlement scolaire une priorité, il va devoir mettre en place des mesures drastiques. Toutes les actions pour lutter contre ce fléau ne font visiblement pas peur aux harceleurs.
Dans les écoles, ces derniers continuent de sévir et poussent encore au suicide leurs camarades. Le 12 mai 2023, une adolescente prénommée Lindsay a mis fin à ses jours à cause du harcèlement scolaire qu’elle subissait.
Bien avant que Lindsay ne mette fin à ses jours, ses parents avaient trouvé une lettre d’adieu. » Chers parents, si vous lisez cette lettre, c’est que je suis sûrement partie ».
« Je suis désolée d’avoir fait ça, mais je n’en pouvais plus des insultes matin et soir, des moqueries, des menaces. Je n’en peux plus et j’ai envie d’en finir… », débute la lettre de l’adolescente, dévoilée par Le Parisien.
Après avoir trouvé cette lettre, les parents de Lindsay ont alerté l’Inspection académique. « Le 13 février 2023, la mère de Lindsay la joint à un mail envoyé à l’Inspection académique de Lille pour dénoncer le harcèlement enduré par sa fille au sein du collège Bracke-Desrousseaux de Vendin-le-Vieil », révèle le journal.
Cette découverte dans l’affaire Lindsay
Suite à la lettre envoyée par la maman de Lindsay, un signalement a eu lieu. L’Inspection académique a également demandé plus d’informations à l’établissement scolaire. Malheureusement, l’adolescente finira par mettre fin à ses jours quelques mois après.
Le 12 mai 2023, elle s’est éteinte à son domicile de Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais. Dans cette lettre d’adieu découverte avant son décès, la principale intéressée avait mis en cause le principal de son collège.
« Je ne pouvais même pas me confier au directeur […] il ne voulait rien entendre », révèle la lettre. En revanche, Le Parisien révèle que cette fameuse lettre n’aurait pas été écrite par Lindsay.
« Une expertise graphologique ordonnée par le juge de Béthune qui instruit cette affaire douloureuse et sensible établit de « façon formelle » que l’autrice de cette lettre d’adieu est Marie (le prénom a été changé) ».
« À savoir la « meilleure amie » de Lindsay » », souligne le quotidien. Ainsi, c’est une découverte qui pose de nombreuses questions sur le contexte du suicide de la collégienne.
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« Cela ne remet pas en cause le harcèlement »
Une camarade de Lindsay avait d’ailleurs assuré le 20 septembre 2023 que Lindsay n’avait pas écrit cette lettre. « Ça n’est pas sa manière de s’exprimer », avait-elle assuré. Et de préciser que ce texte ne disait rien sur une agression subie par l’adolescente.
L’experte graphologue a d’ailleurs comparé la lettre à d’autres documents de Lindsay et de sa meilleure amie. Elle a alors assuré que la lettre provenait de cette dernière.
Plusieurs témoins auraient également évoqué le « comportement particulier » de sa meilleure amie. Et ce, suite à son passage dans TPMP en 2023, rapporte le Parisien. L’avocat du principal du collège a aussi décidé de s’exprimer.
Suite à cette révélation, il a révélé au Parisien que « cette expertise démontre qu’il a fait l’objet d’une accusation à tort à cause d’une lettre qui a berné tout le monde« .
Me Debuisson, quant à lui, pense qu’il « ne faut pas tirer de conclusions hâtives sur les circonstances de la rédaction de cette lettre ». Avant de conclure : « Cela ne remet pas en cause le harcèlement dont a été victime Lindsay ». Affaire à suivre !
